Environnement Lançonnais

Prostate : quand la « prévention » fait des désastres

mardi 29 novembre 2011 par Alain KALT (retranscription)

On en a très peu parlé en France, mais une étude fracassante a été publiée l’année dernière dans le British Medical Journal (BMJ) mettant en cause les dosages sanguins PSA, ces tests pour détecter les problèmes de prostate. (1)

Cette étude a été suivie par une campagne médiatique exigeant la fin des campagnes massives de dépistage du cancer de la prostate par dosage PSA. La campagne a culminé avec un splendide article paru dans le New York Times du 3 mars 2010, signé du Docteur Richard Ablin, qui n’est autre que le découvreur du PSA en 1970 !

Le Dr Ablin attaque frontalement l’idéologie du « tout prévention », qui encourage les hommes, y compris ceux qui sont en parfaite santé, à faire ces tests qui risquent de les attirer dans un engrenage d’examens dangereux, coûteux, et de traitements inutiles, mais aux effets potentiellement catastrophiques.

En France, c’est à peine si de lointains échos de cette étude (il est vrai publiée en anglais...) nous sont arrivés. Les dosages de PSA continuent à leur rythme industriel. Chaque année, des centaines de milliers d’hommes continuent à être inutilement inquiétés. Beaucoup doivent subir de douloureuses biopsies, et parfois même subir de très douloureuses ablations de la prostate, alors que cela était inutile. C’est donc la moindre des choses que les lecteurs de S&N soient informés objectivement des enjeux autour des problèmes de prostate.

PSA et prostate

PSA signifie Prostate-specific Antigen », soit, en français, « antigène prostatique spécifique ». C’est un enzyme qui est synthétisé par les cellules de la prostate, et dont la production s’accélère lorsque ces cellules sont malades ou cancéreuses.

La prostate est une glande qui se trouve sous la vessie des hommes, et qui sert à fabriquer le liquide séminal. On retrouve donc une augmentation du taux de PSA dans le liquide séminal quand les cellules de leur prostate sont malades. Et comme une partie du PSA s’échappe des canaux de la prostate et rejoint la circulation sanguine, les problèmes de prostate font aussi monter le taux de PSA dans le sang. D’où la possibilité de faire un dosage de PSA avec une simple prise de sang.

Et de fait, les taux de PSA tendent à s’élever chez les hommes présentant une hypertrophie bénigne de la prostate (adénome de la prostate, cette fameuse maladie qui oblige les hommes à se lever la nuit pour aller aux toilettes), et chez ceux qui ont le cancer de la prostate. Le niveau de PSA sanguin est également un bon indicateur du volume de la prostate.

L’idéologie de la « prévention »

De là à en déduire qu’il suffit de faire passer ces tests à tous les hommes pour être en mesure de « soigner » leurs problèmes de prostate à un stade précoce, il n’y avait qu’un pas que la profession médicale et l’industrie pharmaceutique ont sauté à pieds joints. L’idée paraît frappée au coin du bon sens : comme un incendie de forêt, une maladie se combattrait d’autant mieux qu’elle serait traitée à un stade précoce. Malheureusement, comme souvent dans la vie, les choses se révèlent ne pas être aussi simples que ça. Les tests ne sont jamais sûrs à 100 %. Et ils peuvent parfois détecter des « problèmes » qui n’en sont pas réellement. Les mammographies, par exemple, vont inévitablement détecter des cellules cancéreuses qui n’auraient jamais compromis la qualité de vie ou la longévité de la femme concernée. Chez les hommes, le problème se pose de façon analogue avec la prostate.

Les risques de la prostate sont exagérés

En effet, le cancer de la prostate est très largement surmédiatisé, et déclenche des peurs que les chiffres ne justifient pas. Cela provient du fait qu’une très importante proportion des hommes en France, 16 %, apprendront au cours de leur vie qu’ils ont le cancer de la prostate. Mais si apprendre qu’on a un cancer ne fait jamais plaisir, il faut savoir que le cancer de la prostate est très particulier.

En effet, nous avons tous, nous les hommes, dans notre prostate (comme d’ailleurs partout dans notre corps), des cellules malades, cancéreuses. Notre système immunitaire travaille constamment à éliminer ces cellules, notamment par les cellules NK, « Natural Killer » (cellules tueuses naturelles). Dans la plupart des cas, donc, ces cellules cancéreuses ne débouchent jamais sur l’apparition d’une authentique tumeur.

Toutefois, avec l’âge, le nombre de cellules cancéreuses augmente. Cela est vrai en particulier dans la prostate, ce qui est, encore une fois, parfaitement naturel. A tel point qu’au delà de 90 ans, les médecins considèrent que tous les hommes ont le cancer de la prostate ! Car s’ils piquent dans la prostate pour récupérer des cellules et les analyser (biopsie), ils ont en effet toutes les chances de tomber sur des cellules cancéreuses !

Mais cette augmentation du nombre de cellules cancéreuses dans la prostate se fait dans la plupart des cas très lentement. Si lentement, même, que malgré les années, les dizaines d’années, et même l’apparition d’une tumeur, l’évolution sera si lente que 80 % des hommes touchés par le « cancer de la prostate » ne s’en apercevront pas et mourront d’une autre cause ! Ce qui rappelle inévitablement la grande phrase du Docteur Knock : « Tout homme en bonne santé est un malade qui s’ignore ». Car en effet, cher lecteur, il y a de grandes chances pour que vous aussi, même si vous vous sentez parfaitement bien, vous soyez touché par une maladie à évolution lente qui vous tuerait à coup sûr, si vous viviez suffisamment longtemps pour vous en apercevoir !

80 % des malades de la prostate meurent d’une autre cause

Dans le cas du cancer de la prostate donc, ce sont très exactement 82,25 % des « malades » à qui on aura diagnostiqué un cancer de la prostate, et qui mourront d’une autre cause. Cela doit d’ailleurs nous alerter sur la notion de « cause » dans la médecine moderne. Plus personne, aujourd’hui, ne semble mourir naturellement. Il faut toujours que la médecine établisse une « cause » : ainsi nous apprend-on que tel artiste est décédé à 97 ans de telle ou telle « maladie ». Pour ma part, je considère que toute personne qui meurt après 85 ans, meurt de cause naturelle.

Mais revenons au cancer de la prostate :

- 1) A l’origine de cette mobilisation aux Etats-Unis contre le dépistage massif du cancer de la prostate par le dosage sanguin de PSA, il y a la constatation que la hausse du taux sanguin de PSA n’est pas spécifique au cancer. Alors que la majorité des médecins et des urologues considèrent qu’un taux supérieur à 4 ng/ml est anormal, il faut savoir que 80 % des hommes qui ont entre 4 et 10 ng/ml ont en fait un élargissement bénin de la prostate, qui n’a rien à voir avec un cancer, et qu’un taux élevé est très souvent lié à d’autres causes, une inflammation ou la prise de médicaments (ibuprofène).

- 2) Réciproquement, un cancer de la prostate peut aussi entraîner une baisse du taux sanguin de PSA.

- 3) Le test PSA est à peine plus efficace que de jouer à pile ou face : il ne permet de diagnostiquer que 3,8 % des cancers, autrement dit, il en manque 96, 2 % !

- 4) Lorsque le dosage PSA permet de détecter un cancer, il n’a aucun moyen d’évaluer s’il s’agit d’une forme à évolution lente, peu problématique surtout chez les hommes âgés, ou d’un type de cancer plus agressif.

En 2009, une autre revue médicale prestigieuse, The New England Journal of Medicine, a publié les résultats des deux plus grandes études sur les dosages de PSA, l’une en Europe, l’autre aux Etats-Unis. Les résultats de l’étude américaine montrent que, sur une période de 7 à 10 ans, la « prévention » par dosage du PSA n’a pas réduit le taux de mortalité des hommes de 55 ans et plus.

L’étude européenne a montré une petite baisse du taux de mortalité, mais également que 48 hommes sur 100 doivent être traités pour sauver une vie. Cela signifie qu’il y en a 47 autres qui ont subi une intervention chirurgicale qui n’était peut-être pas indispensable, mais qui, selon toute probabilité, les rendront impuissants ou incontinents à vie !

Alors pourquoi fait-on encore des dosages de PSA ? L’explication du Dr Ablin fait froid dans le dos : selon lui, « les motivations financières ont déclenché un tsunami de dosages PSA » aux Etats-Unis. Il ajoute que s’est développée « une industrie incroyable » autour des problèmes de prostate. « Malheureusement, nous ne pratiquons pas la médecine fondée sur des preuves scientifiques : nous faisons des choses, puis nous rationalisons ensuite en disant que nous pensions faire au mieux au moment où nous l’avons fait.. »

Sa conclusion : « La communauté médicale doit ouvrir les yeux sur la réalité et stopper le recours abusif aux tests PSA. Cela permettra d’économiser des milliards de dollars et de sauver des millions d’hommes de traitements inutiles, aux effets délétères. »

Les dosages PSA sont toutefois utiles dans certaines circonstances

D’après le Dr Ablin, les dosages sanguins de PSA n’ont aucun rôle à jouer dans la prévention du cancer de la prostate. Ces tests n’ont d’utilité que pour surveiller les personnes qui ont été traitées pour un cancer de la prostate ou qui ont des antécédents familiaux. Dans ces deux cas, une augmentation forte et rapide du PSA sanguin peut signifier que le cancer est là, ou qu’il est de retour.

Les lecteurs attentifs aux questions de prostate auront peut-être lu l’article du journal Le Monde sur cette controverse. Cet article parvient à des conclusions exactement contraires aux miennes, et insiste donc sur la nécessité de continuer les campagnes de dépistage pour prévenir le cancer de la prostate ! C’est pourquoi il m’a paru utile de faire profiter les lecteurs de S&N de l’avis d’un spécialiste incontesté des problèmes de surmédicalisation. J’ai nommé le Docteur Marc Girard, à qui je laisse maintenant la parole :

Cancer de la prostate : la grande erreur, par le Dr Marc Girard*

NB : l’article suivant a été entièrement rédigé par le Dr Marc Girard

« Selon un récent article du New York Times ("The Great Prostate Mistake", 10/03/2010), le dosage des PSA en vue de détecter les cancers de la prostate a conduit à "un désastre de santé publique". Hormis dans des situations très limitées, ce dosage n’a à peu près aucun intérêt et beaucoup d’inconvénients parfois graves, pour ne point parler de son coût ruineux pour la collectivité (3 milliards de dollars aux USA). La dénonciation est d’autant plus accablante qu’elle émane de Richard J Ablin qui n’est autre que... le découvreur du test et qu’il n’a donc aucun intérêt personnel à le qualifier de désastreux...

En soit, cette dénonciation présente déjà un immense intérêt relativement au simple fait qu’apparemment 90% des médecins français proposeraient un dépistage prostatique régulier - ce qui est assez fort eu égard au fait que ledit test est ainsi présenté par son découvreur comme essentiellement inutile et plutôt nuisible : indicateur, parmi d’autres, de la rigueur toute scientifique déployée par nos confrères dans l’exercice de leur métier. Eu égard, aussi, au fait que chez la majorité de gens, l’équation dépistage = amélioration de la survie des cancers s’impose comme une évidence alors qu’on en attend toujours la moindre démonstration.

Mais c’est aussi le compte rendu publié deux jours après dans Le Monde (12/03/10) qui mérite réflexion. Car une fois évoqués les principaux arguments d’Ablin, l’article français bascule vers une étude européenne publiée en 2009 qui montrerait "une diminution de plus de 30% du risque de mourir d’un cancer de la prostate dans une population soumise à un dépistage systématique". Cependant :

- sauf erreur de lecture sur l’original, la diminution évoquée par l’article n’est pas de "plus de 30%", mais 20% tout court ;

- le même numéro du New England Journal of Medicine (26/03/09) publie simultanément une étude américaine qui, elle, ne montre aucun bénéfice du dépistage. lorsque deux publications sont à ce point contradictoires, la conduite à tenir n’est pas de privilégier celle qui va dans le bon sens en ignorant l’autre, mais d’analyser rigoureusement les mérites et les défauts des deux, afin d’examiner si l’une est plus crédible que l’autre (en l’espèce et pour des raisons méthodologiques qui dépassent le présent commentaire, il semble bien, d’ailleurs, que l’étude américaine soit plus crédible que l’étude européenne [1]).

Mais outre ce biais patent, l’article du Monde poursuit sur un commentaire extrêmement fallacieux : "La controverse renvoie donc, comme souvent en matière de dépistage, à deux logiques diamétralement opposées. L’une, individuelle : j’accrois mes chances de survie si le test permet de découvrir un cancer. L’autre concerne une population entière : les bénéfices collectifs justifient-ils les inconvénients et effets indésirables d’une politique systématique (...) ?"

Cette façon très contestable de présenter les choses comprend au moins deux assertions non moins contestables :

- il n’existe aucune preuve générale que la découverte précoce d’un cancer en améliore les chances de survie : le contraire est tout autant possible a priori et, dans le cas de la prostate, de toute façon, tout le débat tient justement à l’absence de telles preuves ;

- le raisonnement bénéfice individuel/collectif est posé à l’envers : la recherche clinique ne sachant pas opérer autrement que par statistiques, lorsqu’on arrive à mettre en évidence le bénéfice d’un traitement, c’est d’une façon moyenne globale (bénéfice collectif) et toute la question pratique est ensuite d’essayer d’identifier les individus qui vont effectivement en tirer bénéfice, sachant qu’il est généralement impossible de répondre précisément à cette question. Mais à l’inverse, quand aucun bénéfice collectif n’a été démontré (ce qui est bien le cas en l’espèce), il est généralement impossible de prouver le moindre bénéfice individuel, dans la mesure où ; l’on peine à concevoir un mode de preuve autre que statistique.

Même aussi biaisé en faveur d’un dépistage qui n’a donné aucune preuve sérieuse de son intérêt, cet article ne suffira pas aux zélateurs de la médicalisation et il s’en faudra de deux semaines seulement pour que, sous la plume d’un éminent "professeur" d’urologie, Le Monde (27/03/10) publie cette fois un article de combat rétrogradant à "l’idéologie" toute objection épidémiologiquement fondée sur l’intérêt du dépistage de la prostate. On relèvera en passant que dans l’ardeur de ce pieux combat, notre éminent "professeur" aura juste oublié la déclaration des conflits d’intérêts dont l’art. L.4113-13 du Code de la santé publique lui fait normalement obligation... On perdra d’autant moins de temps à réfuter cet article que c’est, de toute façon, la fonction de l’Ordre des médecins de veiller à "l’honneur" et à "la probité" de la profession...

La morale de cette histoire est multivalente.

- Une procédure de "prévention" qui a réussi à recruter 90% des praticiens français n’a jamais donné de preuve crédible de son intérêt. Elle coûte cher et quasiment personne ne s’en soucie en période de déficits abyssaux.

- Déjà induit en erreur par 90% du personnel médical, le citoyen aura du mal à trouver dans la presse un minimum de contre-information fiable sur le sujet

- Même dans les médias les plus prestigieux, les journalistes ne semblent pas maîtriser les concepts de base pour discuter raisonnablement des problèmes posés par la médicalisation. Nous parlerons un autre jour des mammographies...

Dr Marc Girard (2)

Retrouvez cet article, et bien d’autres, sur le site Internet du Dr Marc Girard,

http://www.rolandsimion.org/

A votre santé ! Jean-Marc Dupuis

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Références :

- (1) Hawkes N. Prostate screening : is the tide turning against the test ? BMJ 2010 ;340:c1497

- (2) Mathématicien de formation mais déjà très préoccupé par la médicalisation de la société, le Dr Girard est devenu médecin tout en menant des recherches sur la modélisation mathématique en biologie. Après un passage aussi bref que mouvementé comme salarié d’une grande firme pharmaceutique, il a développé, en France, la première activité libérale de conseil en pharmacovigilance (étude des effets secondaires des médicaments) et en pharmaco-épidémiologie (application des méthodes épidémiologiques à l’évaluation des effets médicamenteux, qu’ils soient bénéfiques ou indésirables), tout en pratiquant comme psychothérapeute d’inspiration freudienne. A côté de ses travaux consacrés & agrave ; la médecine et au médicament, il a publié comme critique littéraire sur le roman réaliste (Flaubert [1], Zola) et le conte merveilleux (Grimm [2]). Il a tiré de cette expérience une vue globale de la pharmacie industrielle dans ses aspects technico-scientifiques tout autant que réglementaires ou commerciaux, mais aussi une sensibilité particulière à la souffrance humaine (iatrogène, notamment : cf. Formuler l’indicible pour évaluer l’inconcevable ) ainsi qu’à la rhétorique fictionnelle du discours médical – renforcée en cette dernière espèce par une exigence de preuves acquise au contact des sciences « dures ». Peu après la première loi sur la recherche biomédicale (« Loi Huriet », déc. 1988), il a demandé et obtenu son inscription sur la liste des experts judiciaires dans une spécialité alors inédite (Médicament et recherche biomédicale) : à ce titre, il a été missionné dans de nombreuses affaires de santé publique (hormone de croissance, diéthylstilbestrol, anorexigènes, cérivastatine, vaccin contre l’hépatite B, éthers de glycol…), avant de se voir sa réinscription refusée à la suite d’un harcèlement judiciaire (cf. L’expert dans les prétoires) qui a fait l’objet d’une certaine médiatisation [3] [4]. Malgré cette éviction, il reste expert européen (AEXEA) et, outre son activité interdisciplinaire (recherche, consulting, expertise, psychothérapie), il poursuit son dialogue avec les juristes par voie de publication ou d’enseignement.

- [1] M. Girard. La passion de Charles Bovary. Paris, Imago, 1995. Superbement ignoré par la critique universitaire qu’il avait étrillée, ce livre a été salué par Maurice Nadeau comme « le plus excitant des commentaires qu’ait suscités le chef-d’œuvre » (La Quinzaine littéraire, 1995 ; n° 673 : 13-14)

- [2] M. Girard. Les contes de Grimm. Lecture psychanalytique. Paris, Imago, 2009 (3e édition)

- [3] S. Coignard. La vendetta française. Paris, Albin Michel, 2003 : 277-280

- [4] Un acharnement judiciaire, Que choisir, fév. 2003 ; n° 401 : 24

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