Environnement Lançonnais

Vos disques vertébraux ne sont pas foutus, ils sont secs

vendredi 4 mars 2016 par Alain KALT (retranscription)

Rédigé le 02 avril 2014 à 17h26

Par Michel Dogna

Le nombre de personnes qui souffrent de discopathies vertébrales chroniques est considérable ; et cela n’atteint pas forcément que les travailleurs de force. Je reçois régulièrement des mails de personnes souffrant le martyre et qui ne savent plus que faire en dépit des séances de Kiné ou d’ostéopathie. Les manipulations remettent en place mais ne régénèrent pas les disques, bien au contraire….

Il y a 3 phases dans le processus de dégradation :

- phase de contraction et raccourcissement des muscles de soutien

- phase inflammatoire (ite) : tentative organique de brûler les toxines accumulées

- phase (éventuelle) de déboitement par tension asymétrique (pouvant aller jusqu’à la hernie discale)

- phase d’installation définitive (éventuelle) par le pourrissement (ose) : arthrose

Sur le plan des somatisations du clavier vertébral, il est bon de savoir que :

- les lombaires enregistrent l’insécurité matérielle ou affective (le plus courant)

- les dorsales enregistrent les blessures sentimentales (souvent entre les omoplates)

- les cervicales enregistrent les conflits décisionnaires (torticolis)

On entend souvent parler de disques usés ; c’est ce que l’on croit en observant les clichés radio.

En fait un disque ne s’use pas mais se dessèche. Il convient donc de trouver le moyen de le réhydrater. Le problème est que pour cet effet, l’organisme ne peut utiliser l’eau pure ; seule l’eau de mer est biocompatible pour la restauration.

Bien sûr cette eau de mer doit être stérilisée, mais pas par le chauffage car elle contient de micro-organismes vivants indispensables à son efficacité. Cette stérilisation consiste seulement à éliminer les gros pyrogènes (agents de putréfaction) par une micro filtration à 0,22 microns (sic Vidal 1975).

Ensuite cette eau est diluée à l’eau distillée à raison de 1/5 (comme pour le pastis : 1 volume pour 5 volumes d’eau), ceci pour mettre le produit en isotonie avec le sang, (même concentration minérale).

Nous obtenons là le fameux sérum de Quinton qui a servi pour les transfusions sanguines depuis la guerre de 14-18 jusqu’en 1982, là où l’injection a été interdite pour des raisons inavouées de concurrence avec le « trafic » mondial du sang….

En tout état de cause, il s’avère que seule l’eau de mer, berceau de l’origine de la vie, injectée par voie sous-cutanée est capable de réhydrater quasi spontanément les disques vertébraux qui se regonflent lentement tels des éponges, décoinçant du même coup les nerfs collatéraux générateurs des douleurs.

Ce processus de résorption concerne même la pathologie des hernies discales. Il faut généralement 7 séances, mais quelquefois plus pour remettre tout en ordre. La sédation de la douleur commence souvent après la deuxième séance.

Mon expérience personnelle

Vers la quarantaine, j’ai commencé à être atteint de lombalgies récurrentes plus ou moins violentes. En 1991, j’ai « amélioré » mon syndrome en expérimentant ce qu’est une crise de sciatique monstre de 40 jours avec douleurs insoutenables aboutissant à une insensibilité dermique de la jambe et à la perte de contrôle partielle de motricité pendant plusieurs semaines. La source du mal était bien sûr au niveau L4-L5.

En 1997, j’ai changé de registre avec cette fois les disques L1-L2, par une crise de cruralgie plus violente encore qui m’a cloué, pour ne pas dire vissé, au lit pendant plus de 8 jours avec des douleurs atroces. Depuis, les sensations de coups de couteau dans les reins allaient et venaient au gré de mes activités. J’avais de plus en plus d’appréhension à soulever des choses un peu pesantes telle une bouteille de gaz.

Et puis en 1998, j’ai découvert l’hydrothérapie percutanée au Quinton…..C’est ma femme (inexpérimentée) qui m’a fait les injections –il s’agit seulement de sous-cutanées que pratiquent en outre tous les camés (sans formation préalable). Depuis 15 ans, j’ai dû faire deux petits rappels de 2 ou 3 séances, mais je n’en fais plus et j’expliquerai plus loin pourquoi. Comment cela marche-t-il ?

Si un disque est séché, c’est que le réseau capillaire qui doit le nourrir est tari. Le Quinton isotonique crée un véritable « Wash out », c’est-à-dire un grand lavage lésionnel. De plus, l’eau de mer, par sa biodisponibilité, se comporte tel un réservoir de micronutriments cellulaires, véritable manne de régénération pour les tissus environnants qui se trouvent littéralement noyés dans ce mini-bain primordial de la vie. Des réseaux entiers de capillaires se gorgent immédiatement et se réveillent.

On peut dire que c’est une façon géniale et sans danger de « noyer le problème ». Avec cette réhydratation massive, la dégénérescence s’arrête et le processus morbide s’inverse.

Modus operandi

- En urgence (pour soulager au plus vite)

Se procurer :

1° 1 boite de Quinton isotonique (du vrai qui vient d’Espagne et surtout pas du produit « méthode Quinton » qui a été chauffé) - que vous vous procurerez soit dans les boutiques bio soit chez Source Claire

2°Quelques seringues de 10 ml avec aiguilles pour sous cutanées (en pharmacie)

Faire 4 injections en carré à 2 doigts à G et à D du disque névralgique : pincer largement la peau – poser la pointe de l’aiguille - donner un petit coup sec – normalement, c’est pratiquement indolore.

Renouveler l’opération tous les 2 jours

- Traitement intégral

Commander :

1° 7 à10 pieuvres à 8 branches chez Mésalyse (03 44 74 19 95)

2° 7 à 10 bocaux stériles de Quinton isotonique de 250 ml (usage vétérinaire)

3° 1 potence et un socket pour suspendre le bocal de Quinton. On en trouve dans les boutiques de matériel médical

4° 1 saladier pour purger les tuyaux de la pieuvre

La procédure s’effectue facilement chez soi. Aucun médecin n’acceptera de le faire (interdiction depuis 1982) et d’autant plus que la plupart ne savent même pas que cela existe. Idem pour les infirmières sauf quelques unes de l’ancienne génération.

Procédure

1° Placer la bouteille dans le socket spécial et la pendre à la potence

2° Piquer la plume d’alimentation de la pieuvre dans le caoutchouc de la bouteille

3° Mettre les sorties des 8 tuyaux dans le saladier et vérifier le serrage des vis de couplage des petites aiguilles

4° Ouvrir le robinet en haut (sortie de la bouteille) et ouvrir la prise d’air – le liquide descend et sort dans le saladier par les aiguilles….. sauf s’il y a des bulles – donner alors des pichenettes comme font les infirmières pour évacuer les bulles - faire vite pour ne pas perdre trop de Quinton – il faut compter 50 ml de perte normale – il reste encore 200 ml ce qui est encore suffisant.

5° Fermer le robinet

6° Passer le site à traiter à l’alcool à 90 ou à la teinture de calendula avec un tampon de ouate.

7° Piquer une à une les aiguilles à 2 doigts de part et d’autre de la zone vertébrale sensible. Il y en aura 4 de chaque côté à 2 doigts aussi l’une de l’autre.

8° Ouvrir le robinet et régler la mollette pour obtenir 3 gouttes à la seconde

9° Rester présent pour surveiller l’opération qui devrait durer 25 min – A noter qu’il faudra ouvrir de plus en plus la mollette pour garder le débit de 3 gouttes/ seconde au fur et à mesure que le niveau baisse dans le flacon, sinon la séance risque de s’éterniser….

10° Quand le flacon est vide, enlever les aiguilles – le kit ne peut servir qu’une fois.

Les 4 premières séances se font 2 fois par semaine – puis 3 séances à 1 fois par semaine – puis le reste tous les 15 jours. C’est la procédure standard, mais elle peut être adaptée selon le cas particulier.

Attention :

Il peut quelquefois se produire une réaction de type petit œdème inflammatoire local pendant 1 ou 2 jours. Ce n’est pas grave : ce sont des toxines accumulées sur le site qui se libèrent.

Au bout de la 2 ou 3ème séance, on peut ressentir localement des petites douleurs fulgurantes qui témoignent de la libération des petits nerfs qui étaient coincés.

Entretien au long cours

Avec le temps, il est possible que le processus de stagnation de la circulation capillaire dorsale se réinstalle petit à petit, entrainant un nouveau dessèchement discal (le naturel revient au galop !). Pour ne pas avoir à réitérer cette aventure un peu compliquée et un peu coûteuse (environ 250 €), il convient de pratiquer, si vous avez une baignoire, au moins une fois par semaine un bain Salmanov jaune + blanc.

Que de souffrances et que d’opérations au résultat incertain pourraient être évitées…….si l’information n’était pas bloquée ! Mais là, il faut se prendre en main et s’organiser avec quelqu’un de son entourage (conjoint, parent, ami, belle mère….). Alors, c’est vous qui voyez….. ! Attention : Les conseils prodigués dans cet article ne vous dispensent pas de consulter un praticien des médecines alternatives. Vous pourrez en trouver un près de chez vous et prendre rendez-vous sur http://www.annuaire-therapeutes.com

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