Environnement Lançonnais

Votre chien mange-t-il mieux que vous ?

lundi 20 février 2012 par Alain KALT (retranscription)

Par Jean-Marc Dupuis.

S’ils étaient encore « 30 millions d’amis » il n’y a pas si longtemps, les animaux domestiques sont maintenant plus de 61,6 millions en France. (1)

La population des chiens, chats, poissons et rongeurs français est désormais la plus importante de toute l’Union européenne.

Et l’attention que leur portent leurs maîtres, elle aussi, augmente. La crise du logement, le chômage de masse, le spectre de la faillite financière généralisée n’y font rien : les dépenses en alimentation, accessoires et soins de nos amis à quatre pattes représentent désormais 3,5 milliards d’euros par an.

Il faut s’en réjouir : « On reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux », disait Gandhi. Et tous les animaux ne sont pas bien traités en France, malheureusement.

Toutefois, beaucoup d’animaux domestiques ne sont pas à plaindre : nos chiens bénéficient, en moyenne, d’un budget annuel de 800 euros en accessoires, soins et nourriture, nos chats de 600 euros, et 3 % des animaux de compagnie disposent d’une assurance privée.

Testicules en silicones

Les accessoires les plus variés sont aujourd’hui vendus pour les animaux. Il y a bien sûr les jouets, casquettes et manteaux de luxe. Il y a des antidépresseurs pour les chats et les chiens mélancoliques. Une société américaine lance sur le marché les « Neuticles », des testicules en silicone pour les chiens et les chats qui ont été châtrés, au prix de 1000 dollars la paire. Les concepteurs expliquent que ces fausses testicules « aident votre animal domestique à garder son apparence naturelle, sa confiance en soi, et à surmonter le traumatisme lié au changement ». (2)

Nourriture bio

De plus en plus d’animaux domestiques mangent bio. Saumon à la quinoa noire et blanche, canard grillé avec riz complet et compote de myrtilles, biscuits à l’épeautre et au gingembre, un signe intéressant de l’évolution de la gastronomie animale est que les fabricants de nourriture n’hésitent plus à proposer aux maîtres de goûter eux-mêmes les plats avant de les offrir à leurs chiens et chats, si l’on en croit un récent article du New York Times, sur la grande foire annuelle de produits pour animaux domestiques, qui a lieu à Orlando, en Floride. (3) Tout ceci nous paraît excellent... Mais la question est évidemment : les maîtres mangent-ils forcément aussi bien ?

Les animaux partent avec un avantage au départ

Il faut bien réaliser que les animaux partent déjà avec un grand avantage au départ : ils n’ont PAS le choix de ce qu’ils vont manger. Parce que leur maître décide de ce qu’ils vont recevoir, et qu’ils ne peuvent pas « craquer » pour un paquet de chips, une tartine de Nutella, ou un verre de soda, il est beaucoup plus facile de faire suivre le régime idéal à un animal qu’à un être humain. Encore faut-il, bien sûr, que le maître soit responsable, et qu’il ne passe pas son temps à s’amuser à donner à son chien des « susucres » qui lui détruiront les dents, le pancréas, et le système cardiovasculaire.

Surveillez ce que vous mangez

Alors une fois de plus, cher lecteur, je reprends mon bâton de pèlerin, pour vous appeler à prendre soin également de ce corps qui vous a été donné, dont vous êtes seul responsable, et que la médecine aura le plus grand mal à réparer si vous le détruisez. Ce corps n’est pas fait pour qu’on lui injecte des drogues, des produits chimiques, ni des médicaments. Il supporte mal les nourritures artificielles. Il a absolument besoin des nutriments qui se trouvent dans les fruits, légumes, noix, baies, petits poissons et crustacés que la nature produit en abondance pour notre bonheur (car une bonne alimentation n’améliore pas seulement le fonctionnement de notre corps, mais aussi celui de notre esprit).

Soignez les animaux... et les enfants !

Sans doute parce que j’ai beaucoup de petits enfants autour de moi, je suis particulièrement sensible à la façon dont notre société les traite sur le plan alimentaire. Trop de petits, dans les classes de mes enfants, ne me semblent pas avoir un comportement normal pour leur âge. Bien sûr, les causes sont nombreuses, complexes, et ce n’est pas à moi d’intervenir dans l’éducation des autres. Mais il me paraît vraiment regrettable, par exemple, qu’un enfant sur cinq ne prenne pas de petit-déjeuner.

Et il y a pire : les conseils que l’on trouve en priorité sur Internet sur la façon de bien les nourrir sont de mauvais conseils. Par exemple, lorsque vous tapez « enfant petit-déjeuner » sur Google, le premier site sur lequel vous tombez est celui d’une diététicienne qui conseille trois petits-déjeuners idéaux : (4)

- • Un bol de cacao, des tartines beurrées avec de la confiture, un verre de jus multi fruits, ou ;

- • des céréales et du lait et des kiwis, ou encore ;

- • des crêpes à la confiture, yaourt et jus de raisins.

En réalité, tous ces aliments n’auront qu’un seul effet sur vos enfants : faire bondir leur taux de sucre sanguin, submerger leur pancréas, les bourrer d’insuline, et les exposer à une hypoglycémie à 10 heures, où ils se jetteront sur des bonbons ou des viennoiseries.

Tous les aliments de ces petits déjeuners « idéaux » sont en réalité des aliments à index glycémique élevé, ce qui veut dire qu’ils se transforment en sucre pur à grande vitesse, sucre qui passe dans le sang d’un coup et produit de mauvais effets en cascade.

Les enfants – comme les adultes – profitent au contraire des aliments à index glycémique bas, ceux qui vont leur apporter l’énergie de façon progressive et prolongée, jusqu’au repas suivant.

Un bon petit-déjeuner pour de bons résultats scolaires

Une étude britannique vient d’examiner chez des adolescents les effets sur les fonctions cognitives d’un petit déjeuner à index glycémique élevé, d’un petit déjeuner à index glycémique bas et de l’absence de petit déjeuner.

52 adolescents âgés de 12 à 14 ans ont été recrutés pour participer à l’étude, qui montre qu’après un petit déjeuner à index glycémique bas, les temps de réaction et la précision des réponses sont améliorés par rapport au petit déjeuner à index glycémique élevé et à l’absence de petit déjeuner. (5)

Voici un exemple de petit-déjeuner à IG bas, à favoriser, donc : flocons d’avoine ou muesli, un œuf coque ou au plat, un carré de chocolat, une pomme.

Mais de nombreux autres exemples sont donnés sur le site www.lanutrition.fr, accessible gratuitement à tous.

5 astuces pour apprendre à vos enfants à bien manger

Ce site publie d’ailleurs aujourd’hui un article sur l’alimentation des enfants qui m’a paru intéressant. Ils m’ont autorisé à le reproduire ci-dessous pour que vous puissiez en bénéficier.

Je vous souhaite une bonne lecture, et à la santé de vos enfants !

Jean-Marc Dupuis ********************** Sources de cet article :

1. Enquête Wamiz 2010.

2. « Their designers say, help “your pet to retain his natural look, self esteem and aids in the trauma associated with altering.” ». Cf, « For the Dogs’ Has a Whole New Meaning, », Business Day, Andrew Martin, le 6 avril 2011.

3. The New York Times, consulté le 15 février 2012, http://www.nytimes.com/2011/06/05/b...

4. http://www.regime-dietetique.net/di...

5. Cooper SB. Breakfast glycaemic index and cognitive function in adolescent school children. Br J Nutr. 2011 Sep 29:1-10.

5 astuces pour apprendre à vos enfants à bien manger »

Article original disponible ici :

http://www.lanutrition.fr/bien-dans...

L’éducation alimentaire commence à un très jeune âge. Et de nos jours elle devient de plus en plus importante, dans un environnement entouré de publicités et de tentations alimentaires.

Vos enfants ont plus de chances de bien se nourrir plus tard si vous avez réussi à leur apprendre de bons réflexes. Mais ce n’est pas toujours simple : les enfants rechignent à manger vos beaux légumes. Voici quelques astuces.

Soigner l’apparence

Il a été établi que l’attirance pour les fruits augmente lorsqu’ils sont placés dans un récipient agréable visuellement et attractif plutôt que dans un simple bol en plastique. Rendre sympathique l’idée de manger de bons aliments est une bonne stratégie. Par exemple si votre enfant possède une petite machine à bonbons il peut être positif de la faire fonctionner avec des oléagineux (s’il n’est pas trop jeune et qu’il ne présente pas d’allergies).

Mettre les bonnes choses au premier plan

Les gâteaux, bonbons, chips, sodas ne doivent pas être au premier plan dans la cuisine ou dans le salon. Nous avons toujours tendance à aller à la facilité, en particulier quand nous avons faim. Placer les pommes au premier plan et ranger les gâteaux au fond des placards, vos enfants orienteront plus souvent leur choix vers les fruits. Cette méthode fonctionne même dans votre frigo : en plaçant les desserts sucrés au fond du frigo et en laissant au premier plan les produits laitiers natures et moins gras, leur consommation tend à augmenter, au détriment des autres.

Cuisiner subtilement

Le plus difficile pour un enfant c’est de lui faire avaler des légumes. Ces aliments riches en saveurs perturbent ses papilles. Une bonne méthode pour l’y habituer ne consiste pas à lui servir des brocolis à la vapeur mais plutôt à être "subtil". Par exemple, le jour où vous envisagez de faire de la purée, oubliez la simple purée de pommes de terre : faîtes une purée de pommes de terre mélangées à du céleri ou du potiron ! Pour finir vous pouvez ajouter un peu de fromage sur la purée encore chaude pour augmenter l’attirance de votre plat. A vous de trouver d’autres astuces !

Changer le nom des aliments

Si vous rangez vos aliments dans des boîtes de conservation, collez-y des étiquettes et renommez les aliments avec un nom original ou humoristique. Par exemple si votre fils est fan d’arts martiaux et de Jet Li (un acteur asiatique), inscrivez sur la boîte de riz complet "Le secret de Jet Li", soyez imaginatif. Rappelez à vos enfants que les carottes rendent aimables quand ils sont malpolis, même si cela est sur le ton de l’humour, le message est passé et justifiera la présence de carottes au repas du soir. Comme lorsque vous allez au restaurant, vos choix sont influencés par le nom des plats : "Medley de légumes printaniers et sauce maison" est bien plus attirant que "Mélange de légumes".

Donner le choix

Plutôt que de dire à vos enfants : "Veux-tu manger du brocoli ce soir ?", essayez plutôt de leur donner le choix. Proposez par exemple : "Pour ce soir, tu préfères quoi comme légume ? Carottes ou Brocolis ?". Le fait d’avoir le choix oriente naturellement vers la sensation d’un comportement positif et bénéfique. Il est également moins naturel d’y répondre par "non". Référence : Brian Wansinka, Koert van Ittersumb, James E. Painterc. How descriptive food names bias sensory perceptions in restaurants. Food Quality and Preference. Volume 16, Issue 5, July 2005, Pages 393–400.

Si vous souhaitez commenter cet article, vous pouvez vous rendre sur : www.santenatureinnovation.fr **********************

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