Environnement Lançonnais

Tout savoir sur l’irradiation des aliments.

lundi 15 novembre 2010 par Alain KALT (retranscription)

10 bonnes raisons de s’opposer à l’irradiation des aliments

Les entreprises d’irradiation des aliments, l’industrie agro-alimentaire et les autorités publiques de plusieurs pays répètent depuis près d’un demi-siècle que les personnes qui consomment des aliments irradiés n’ont rien à craindre. D’après eux, les aliments irradiés ne perdent ni leurs qualités nutritives, ni leur goût et sont parfaitement sains. D’après eux, la recherche démontre que les aliments irradiés sont sans danger pour la consommation humaine. Ils prétendent que les usines d’irradiation sont sûres. Et que l’irradiation n’a pas de conséquences économiques néfastes.

Voici 10 raisons qui montrent qu’ils se trompent.

1) Les études menées depuis les années 1950 ont révélé un grand nombre de problèmes de santé chez les animaux ayant consommé de la nourriture irradiée. Au nombre de ces affections on trouve : des morts prématurées, une forme rare de cancer, des animaux morts-nés et autres problèmes de reproduction, des mutations et autres problèmes génétiques, des dysfonctionnements d’organes, des malformations lors de la croissance et des carences en vitamines. (1), (2), (3), (4).

2) L’irradiation permet de cacher les mauvaises conditions d’hygiène de certains abattoirs et entreprises de conditionnement, qui entraînent la contamination de la viande par des éléments pathogènes. En effet, si l’irradiation peut tuer la plupart des bactéries, elle ne peut en aucun cas éliminer les traces d’excréments, d’urine, de pus et de vomis qui peuvent se retrouver sur la viande, qu’elle soit de bœuf, de porc, de poulet ou autres. (5), (6).

3) L’irradiation met en jeu différents types de rayonnements ionisants - des faisceaux d’électrons, des rayons gamma et des rayons X - qui bouleversent la composition chimique de la matière qu’ils traversent. De nombreux corps chimiques nouveaux, appelés « radicaux libres », sont produits par l’irradiation. Certains d’entre eux n’existent pas dans la nourriture à l’état naturel et la FDA (Agence américaine de l’alimentation et des médicaments) n’a pas effectué d’étude suffisante pour prouver leur innocuité. On vient de démontrer qu’un de ces éléments, nommé 2-ACBs, pouvait induire un processus de cancérisation et des altérations génétiques chez le rat, et pouvait occasionner des lésions génétiques et cellulaires, chez l’homme comme chez le rat. (7), (8), (9), 10).

4) L’irradiation détruit et altère, et de façon parfois très significative, les vitamines, les protéines, les acides gras essentiels et d’autres composants alimentaires. Le procédé peut détruire jusqu’à 80% de la vitamine A contenue dans les œufs et 48% du beta carotène contenu dans le jus d’orange. La FDA a néanmoins donné son accord pour l’irradiation de ces produits. (11), (12).

5) En donnant leur aval à l’irradiation des aliments, la Food and Drug Administration américaine et l’Organisation Mondiale pour la Santé ont toutes les deux omis de prendre en compte un grand nombre d’études montrant que les produits irradiés ne sont pas sans danger pour la consommation humaine. (13), (14).

6) Par le simple fait qu’elle prolonge la durée de vie des aliments et qu’elle utilise des installations centralisées, l’irradiation risque d’accélérer le processus de mondialisation et de concentration de la production, de la distribution et de la vente des produits alimentaires entre les mains de quelques multinationales. Cette tendance a d’ores et déjà pour conséquence la diminution radicale du nombre des exploitations au Nord comme au Sud, la mise en cause de la diversité de la production et le bouleversement des économies locales dans les nations en voie de développement.

7) L’irradiation peut aggraver les problèmes auxquels sont confrontées les petites exploitations agricoles, en facilitant l’importation de produits alimentaires bon marché. Des installations d’irradiation ont été construites dans de nombreux pays exportateurs de fruits, de légumes et de viande, parmi lesquels l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Chili, le Mexique et la Nouvelle-Zélande. Le Brésil, qui est déjà un gros exportateur de viande, est aujourd’hui présenté comme le producteur de fruits n°1 mondial.

8) L’irradiation peut modifier le goût, l’odeur et la consistance de la nourriture, en la rendant parfois peu appétissante. La viande de porc peut devenir rouge et la viande de bœuf peut prendre une odeur de chien mouillé. De même, il arrive que les fruits et les légumes deviennent spongieux. (15), (16), (17).

9) Les installations d’irradiation peuvent polluer l’air et présenter des risques pour les employés et l’environnement. Les installations utilisant des accélérateurs linéaires libèrent de l’ozone qui provoque un brouillard. Un grand nombre d’accidents et d’infractions dans les installations d’irradiation dans le monde entier ont entraîné des blessures et même des décès. En 1988, après plus de 30 infractions (dont des déchets radioactifs mis à la poubelle) relevées par l’autorité de sûreté nucléaire américaine (Nuclear Regulatory Commission), le président d’une entreprise d’irradiation du New Jersey, a été inculpé pour un grand nombre de délits, et en particulier pour avoir trompé la NRC. Le président, qui menaçait de licencier les employés refusant de mentir aux inspecteurs de l’autorité de sûreté, s’est vu infliger 2 ans de prison. (18).

10) Dans un proche avenir, il est possible que certaines installations d’irradiation utilisent le césium 137, un déchet hautement radioactif provenant de la fabrication d’armement nucléaire. Ce matériau est dangereux et instable. En 1988, une fuite de césium 137, près d’Atlanta, a entraîné des opérations de décontamination qui ont coûté 40 millions de dollars aux contribuables. (10).

Public Citizen

Notes : (1) A Broken Record : How the FDA Legalized - and Continues to Legalize - Food Irradiation Without Testing it for safety. Washington, D.C. : Public Citizen, Cancer Prevention Coalition, Global Resource Action Center for the Environment, Oct. 2000. (2) Kesavan, P.C., Swaminathan, M.S. "Cytotoxic and mutagenic effects of irradiated substrates and food material." Radiation Botany, 11:253-181, 1971. (3)énbsp ;Schubert, J. "Mutagenicity and cytotoxicity of irradiated foods and food components." Bulletin of the World Health Organization, 41:873-904, 1969. (4) Spiher, A.T. "Food Irradiation : An FDA Report." FDA Papers, Oct. 1968. (5) Nestor, F. and Hauter, W. The Jungle 2000 : Is America’s Meat Fit to Eat ? Washington, D.C. : Government accountability Project, Public Citizen, Sept. 2000. (6) Piccioni, R. "Food irradiation : Contaminating our food." The Ecologist, 18:2:48-55. (7) Delincee, H. and Pool-Zobel, B. Genotoxic properties of 2-dodecylcyclobutanone, a compound formed on irradiation of food containing fat. Radiation Physics and Chemistry, 52 : 39-42, 1998. _(8) Delincee, H. et al. Genotoxicity of 2-dodecylcyclobutanone. Food Irradiation : Fifth German Conference, Karlsruhe, November 11- 13, 1998. (9) Delincée, H. et al. "Genotoxicity of 2-alkylcyclobutanones, markers for an irradiation treatment in fat-containing food – Part I : cyto- and genotoxic potential of 2-tetradecylcyclobutanone." Radiation Physics and Chemistry, 63:431-435, 2002. (10) D. Burnouf, H. Delincée, A. Hartwig, E. Marchioni, M. Miesch, F. Raul, D. Werner (2001), Etude toxicologique transfrontalière destinée à évaluer le risque encouru lors de la consommation d’aliments gras ionisés - Toxikologische Untersuchung zur Risikobewertung beim Verzehr von bestrahlten fetthaltigen Lebensmitteln – Eine französisch-deutsche Studie im Grenzraum Oberrhein, Rapport final d’étude Interreg II, projet N° 3.171. BFE-R—02-02, Federal Research Centre for Nutrition, Karlsruhe, Germany. (11) FDA Memorandum, from Kim Morehouse, Ph.D. to William Trotter, Ph.D. April 11, 2000. (12) FDA Memorandum, from Antonio Mattia, Ph.D. to William Trotter, Ph.D. Nov. 2, 1999. (13) Op. cit, Note 1. (14) Bad Taste : The Disturbing Truth About the World Health Organization’s Endorsement of Food Irradiation. Washington, D.C. : Public Citizen, October 2002. (15) Webb, T. et al. Food Irradiation : Who Wants It ? Rochester, Vermont : Thorsons Publishers, 1987. (16) Huang, S. et al. "Effect of electron beam irradiation on physical, physicochemical and functional properties of liquid egg during frozen storage." Poultry Science, 76:1607-15, 1997. (17) Wong, Y.C. et al. "Comparison between irradiated and thermally pasteurized liquid egg white on functional, physical and microbiological properties." Poultry Science, 75:803-808, 1996. (18) "Executive convicted in radiation spill." North Jersey Advocate, Oct. 30, 1986. (19) "Last radioactive capsules taken from DeKalb plant." Macon Telegraph, Nov. 20, 1990.

Irradiation des aliments : quels produits sont concernés ? Les produits qui peuvent être légalement irradiés en France

Liste obligatoire de l’Union Européenne :

• les herbes aromatiques,

• les épices,

• les condiments.

Liste spécifique à la France :

• l’oignon,

• l’ail,

• l’échalote,

• les légumes et fruits secs,

• les flocons et germes de céréales pour produits laitiers,

• la farine de riz,

• la gomme arabique,

• la volaille,

• les cuisses de grenouilles congelées,

• le sang séché et le plasma,

• les crevettes,

• l’ovalbumine (additif alimentaire),

• la caséine et les caséinates (additifs alimentaires).

La commercialisation illégale d’aliments irradiés.

Selon un rapport de la Commission Européenne, en 2002, 2,7% des 5000 échantillons testés dans plusieurs pays de l’UE étaient irradiés et non étiquetés comme tels. Certaines catégories d’aliments sont particulièrement touchés, par exemple, toujours selon ce rapport, 29% des compléments alimentaires étaient irradiés, alors même que ces produits sont censés être bénéfiques pour la santé ! Les produits "à risque" sont les produits fragiles à haute valeur ajoutée : l’irradiation coûte cher, c’est pourquoi les salades ou les pommes de terre sont peu susceptibles d’être irradiées. Gare aux champignons, fruits exotiques ou commercialisés hors saisons (fraises à Noël par exemple), crustacés et thé, notamment lorsque ces produits viennent de pays connus pour utiliser largement l’irradiation, tels le Brésil, le Ghana, l’Afrique du Sud, la Thaïlande ou les Philippines. Les herbes qui entrent dans la composition de plats préparés ou de certaines saucisses ou fromages sont aussi souvent irradiées et non indiquées. La viande rouge produite en Europe n’est « normalement » pas irradiée. Cependant, le boeuf fait partie, aux États-Unis, des aliments couramment irradiés. C’est un des aliments vis-à-vis duquel nous devons donc rester vigilants.

L’étiquetage : une nécessité, pas une garantie

Il existe une obligation d’étiquetage pour les produits irradiés. Il doit être indiqué "traité par ionisation" ou « traité par rayonnements ionisants » sur l’emballage du produit. Cependant, cette règle n’est pas bien respectée, car il n’y a pas en France d’analyses pour vérifier que les produits vendus ne sont pas irradiés. De plus, beaucoup d’aliments irradiés ou d’aliments contenant des ingrédients irradiés sont vendus dans la restauration collective, où l’information est quasi nulle. Des analyses sur échantillons prélevés en supermarchés sont couramment pratiquées chez nos voisins européens, pourquoi pas en France ? En outre, il est nécessaire d’effectuer des enquêtes régulières sur les aliments importés, notamment en provenance des pays qui disposent de nombreuses centrales d’irradiation des aliments (Brésil, Etats-Unis, Afrique du Sud, Ghana, Thaïlande...). Collectif français contre l’irradiation des aliments Voir le site : http://www.irradiation-aliments.org

NORME GÉNÉRALE CODEX POUR LES DENRÉES ALIMENTAIRES IRRADIÉES CODEX STAN 106-1983, REV. 1-2003

1. CHAMP D’APPLICATION

La présente norme s’applique aux denrées alimentaires ayant subi un traitement par rayonnement ionisant et utilisées conformément aux codes d’hygiène, aux normes alimentaires et aux codes de transport pertinents. Elle ne s’applique pas aux denrées alimentaires exposées aux rayonnements émis par les instruments de mesure utilisés à des fins d’inspection.

2. PRESCRIPTIONS D’ORDRE GÉNÉRAL

2.1 Sources de rayonnement

Les types de rayonnements ionisants suivants peuvent être utilisés : a) Rayons gamma émis par les radionucléides de Co60 ou de Cs137 ; b) Rayons X produits par des appareils émettant des rayonnements d’énergie inférieure ou égale à 5 MeV ; c) Électrons produits par des appareils émettant des rayonnements d’énergie inférieure ou égale à 10 MeV.

2.2 Dose absorbée

Pour toutes les denrées alimentaires irradiées, la dose absorbée minimale devrait être suffisante pour obtenir le résultat technologique recherché et la dose absorbée maximale devrait être inférieure à celle qui compromettrait la sécurité sanitaire de la denrée alimentaire ou affecterait négativement son intégrité structurelle, ses caractéristiques fonctionnelles ou ses propriétés organoleptiques. La dose maximale absorbée pour une denrée alimentaire ne doit pas être supérieure à 10 kGy, sauf si cela est nécessaire pour obtenir un résultat technologique légitime.

2.3 Installations et contrôle des opérations

2.3.1 L’irradiation des denrées alimentaires doit être pratiquée dans des installations dûment autorisées et homologuées pour cet usage par l’autorité compétente. 2.3.2 Ces installations doivent être conçues de manière à satisfaire aux critères de sûreté, d’efficacité et d’hygiène applicables en matière de transformation des denrées alimentaires. 2.3.3 L’exploitation des installations doit être assurée par du personnel ayant la formation et les compétences requises. 2.3.4 Le contrôle des opérations à l’intérieur des installations inclut l’établissement de dossiers avec indications dosimétriques quantitatives. 2.3.5 Les autorités compétentes ont le droit d’accéder aux installations et aux dossiers aux fins d’inspection. 2.3.6 Le contrôle doit être exercé conformément aux dispositions du Code d’usages international recommandé pour l’irradiation des denrées alimentaires (CAC/RCP 19-1979, Rév. 1 - 2003).

3. HYGIÈNE DES DENRÉES ALIMENTAIRES IRRADIÉES

3.1 La denrée alimentaire irradiée doit être préparée, transformée et transportée dans des conditions d’hygiène appropriées, conformément aux dispositions du Code d’usages international recommandé - Principes généraux d’hygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969, Rév. 3-1997) et aux sept principes du Système 1 Ionisation à dose élevée : Salubrité des aliments ionisés à des doses supérieures à 10kGy, rapport du groupe d’étude mixte FAO/AIEA/OMS, Rapport technique 890 OMS. Genève, 1999 ; Salubrité et qualité nutritionnelle des aliments irradiés, OMS, Genève, 1994 ; et Sécurité sanitaire des denrées alimentaires irradiées, rapport du Comité mixte d’experts FAO/AIEA/OMS, rapport technique 659, OMS, Genève, 1981. d’analyse des risques – Points critiques pour leur maîtrise (HACCP), lorsqu’applicables à des fins de sécurité sanitaire des denrées alimentaires. Au besoin, les exigences techniques relatives aux matières premières et au produit fini doivent être conformes aux codes d’hygiène, aux normes alimentaires et aux codes en matière de transport pertinents. 3.2 Il est nécessaire de respecter toutes les exigences nationales pertinentes en matière de santé publique ayant des répercussions sur la sécurité microbiologique et la qualité nutritionnelle applicables dans le pays dans lequel l’aliment est vendu.

4. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

4.1 Conditions générales

L’irradiation des denrées alimentaires n’est justifiée que lorsqu’elle permet de satisfaire une exigence technique et/ou lorsqu’elle contribue à la protection de la santé des consommateurs. Elle ne doit pas être utilisée en remplacement des bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication ou des bonnes pratiques agricoles.

4.2 Prescriptions relatives à la qualité et au conditionnement des aliments

Les doses appliquées doivent être fonction des objectifs techniques et de santé publique à atteindre et conformes aux bonnes pratiques en matière d’irradiation. Les denrées alimentaires à irradier et leurs matériaux d’emballage doivent être de bonne qualité, dans un état d’hygiène acceptable et se prêter à l’application de ce procédé et doivent être manipulés, avant et après irradiation, conformément aux bonnes pratiques de fabrication et compte tenu des exigences propres à la technique d’irradiation.

5. IRRADIATION RÉPÉTÉE

5.1 À l’exception des denrées alimentaires dont la teneur en eau est faible (céréales, légumineuses à graines, aliments déshydratés, etc.), qui ont été irradiés afin d’empêcher la réinfestation par les insectes, aucune denrée alimentaire irradiée conformément aux sections 2 et 4 de la présente norme ne doit être soumise à une seconde irradiation. 5.2 Aux fins de la présente norme, une denrée alimentaire n’est pas considérée comme ayant été soumise à une seconde irradiation lorsque : a) l’aliment est préparé à partir de produits déjà irradiés à de faibles doses, dans d’autres buts que ceux de la sécurité sanitaire des aliments, par exemple, quarantaine et prévention de la germination des racines et tubercules ; b) on irradie une denrée alimentaire qui contient moins de 5 pour cent d’ingrédients irradiés ; ou c) la dose totale de rayonnements ionisants nécessaire pour obtenir l’effet souhaité est appliquée à l’aliment en plusieurs doses successives croissantes, dans le cadre d’un traitement ayant une fonction technologique donnée. 5.3 La dose maximale cumulative absorbée par une denrée alimentaire ne doit pas dépasser 10 kGy après la seconde irradiation, sauf quand cela est nécessaire pour obtenir un résultat technologique légitime, et ne doit pas compromettre la sécurité des consommateurs ou la salubrité de la denrée alimentaire.

6. VERIFICATION POST-IRRADIATION

S’il y a lieu et lorsqu’il le lorsqu’il le faut, la détection des denrées alimentaires irradiées peut se faire grâce à des méthodes d’analyse, afin de respecter les exigences en matière d’autorisation et d’étiquetage. Il doit s’agir des méthodes d’analyse adoptées par la Commission du Codex Alimentarius.

7. ÉTIQUETAGE

7.1 Tenue des stocks

Les documents d’expédition des denrées alimentaires irradiées, préemballées ou non, doivent contenir des renseignements permettant d’identifier l’installation homologuée ayant procédé à l’irradiation de la denrée alimentaire, les dates du traitement et le numéro d’identification du lot.

7.2 Aliments préemballés destinés à la consommation directe

L’étiquetage des aliments irradiés préemballés doit indiquer le traitement subi et être conforme en tout point aux dispositions de la Norme générale Codex pour l’étiquetage des denrées alimentaires préemballées (CODEX STAN 1-1985, Rév. 1-1991).

7.3 Denrées alimentaires transportées dans des conteneurs en vrac

Le fait que les denrées alimentaires ont été irradiées doit être clairement indiqué dans les documents d’expédition pertinents. Dans le cas des produits vendus en vrac au consommateur final, le logo international et les expressions « irradié » ou « ayant subi un rayonnement ionisant » doivent apparaître aux côtés du nom du produit sur le contenant dans lequel le produit a été placé.


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