Environnement Lançonnais

L’AUTO-HÉMOTHÉRAPIE, POUR ÊTRE SON PROPRE MÉDICAMENT

vendredi 13 novembre 2015 par Alain KALT (retranscription)

Cette méthode, qui a plus de 100 ans d’âge, avait presque disparu avec l’arrivée des antibiotiques, dans les années 40. Aujourd’hui, il y a pourtant un mouvement populaire, particulièrement au Brésil en faveur de sa réhabilitation à grande échelle. De nombreux témoignages d’utilisateurs, confirment des guérisons qu’ils ont obtenues, et cela à un coût très faible (le prix de quelques seringues).

En France, c’est interdit donc c’est un « label qualité », cela signifie que marchant trop bien, cela dérange Big Pharma et ses appendices. Il existe des textes scientifiques disponibles, surtout sur Internet, où environ 20 millions de personnes auraient déjà visionné le DVD du Dr Luiz Moura : Auto-Hémothérapie au Brésil. On ne peut pas dire que cette méthode soit de la médecine douce, mais elle n’est ni invasive ni dangereuse, et elle résout de nombreux problèmes de santé difficiles, pouvant aussi éviter à bas prix certaines interventions chirurgicales lourdes.

Comment fonctionne l’auto-hémothérapie ?

« Voilà une ressource thérapeutique à coût très faible, simple, qui se résume à enlever 10 ml de sang d’une veine et à l’appliquer dans un muscle quelconque, stimulant ainsi le Système Réticulo-endothélial (qui fabrique les anticorps), en quadruplant les macrophages dans tout l’organisme. » (Dr Luiz Moura).

Cette production de macrophages par la moelle osseuse, s’effectue parce que le sang dans le muscle fonctionne comme un corps étranger qui doit être rejeté ; et ce sont justement les macrophages qui se chargent de « grand nettoyage ». Ils éliminent les bactéries et virus pathogènes, ainsi que les cellules cancéreuses (néoplasiques), sans oublier la fibrine du sang coagulé. Tant qu’il y a du sang dans le muscle le Système Réticulo-Endothélial est activé. Cette activation se termine au bout de 5 jours.

Le taux normal de macrophages est de 5% dans le sang ; avec l’auto-hémothérapie, on peut élever ce taux à 22%, pendant 5 jours. Du 5ème au 7ème jour, ce taux commence à décliner, parce que le sang commence à disparaître du muscle. Et quand il a complètement disparu il retourne à 5%. D’où la raison pour laquelle la technique de l’auto-hémothérapie peut se répéter de 7 en 7 jours.

Pour effectuer l’opération, il suffit d’une seringue. La séance peut être appliquée n’importe où, parce qu’elle ne dépend pas d’un quelconque matériel, ni de réfrigérateur, car le sang est appliqué aussitôt après avoir été prélevé et qu’il n’y a aucun traitement pratiqué sur ce sang, aucune technique - uniquement une personne qui sait le prélever et l’injecter dans le muscle, dans les conditions d’hygiène qui s’imposent, c’est tout, rien de plus. Il en résulte une stimulation immunologique très puissante.

Alors, réellement c’est une méthode qui pourrait être divulguée et utilisée massivement, particulièrement dans des régions pauvres, dans lesquelles les personnes n’ont pas les conditions de payer des stimulants immunologiques très chers de la médecine officielle pour des maladies lourdes... Et qui servent trop souvent de laboratoires d’expérimentation pour tester les nouvelles molécules pharmaceutiques.

Premières expériences par le Dr Luiz Moura

« J’ai commencé à appliquer l’auto-hémothérapie quand j’étais étudiant en médecine, en 1943, alors que je venais de rentrer à la faculté de Médecine de Rio de Janeiro. Mon père était professeur de cette même faculté, et il était aussi chef d’infirmerie de la “Casa Santa”, où il était chirurgien général. En premier lieu, il m’a enseigné comment prélever du sang et l’appliquer dans un muscle, puis il m’ordonna d’aller pratiquer cette technique sur tous les patients qu’il opérait. Je devais aller la veille de l’hospitalisation appliquer sur les patients 10 ml de sang, et 5 jours plus tard, je refaisais la même chose sur les patients opérés.

Le résultat est qu’il avait, grâce à ces applications, un des plus bas taux que j’ai vus jusqu’à aujourd’hui, d’infection hospitalière (nosocomiales). » Le père de Luiz Moura faisait cela parce qu’il avait lu les travaux du Professeur Jesse Teixeira pour éviter les infections postopératoires, et qui avait même reçu des plus grands prix de chirurgie dans le domaine.

Artériosclérose : un témoignage-clé

C’est à partir de 1976 que le Dr Mora a commencé à utiliser la méthode plus intensément, grâce à un médecin, le Dr Floramante Garófalo, gynécologue retraité. Un jour, celui-ci arriva en se plaignant d’une forte douleur dans la jambe, lorsqu’il faisait une marche de seulement 100 ou 200 mètres. Il devait alors s’asseoir dans la rue, car il n’arrivait plus à marcher (c’est le signe connu d’une artérite oblitérante). Une artériographie fut effectuée et mit en évidence une obstruction de l’artère fémorale sur 10 centimètres. Il lui fut proposé la mise en place classique d’une prothèse d’artère en dralon. Mais le docteur Garófalo refusa et dit qu’il préférait tenter l’expérimentation d’une auto-hémothérapie.

Mora raconte :

« Il apportait chaque semaine (exactement tous les 7 jours) une seringue, et je lui faisais l’application de l’auto-hémothérapie. Au bout de 4 mois, il me dit : "Je ne sens plus rien, je crois que je suis guéri." Une vérification artériographique s’imposait. Au vu du cliché, le chirurgien s’exclama : "Je n’y crois pas, c’est impossible ! C’est de l’autosuggestion ! »

Garófalo lui a répondu : " Autosuggestion ou pas, maintenant je marche des kilomètres, sans problème. “

Une seconde artério effectuée montra un résultat identique.

Le système réticulo-endothélial (SRE)

Il y a un intervalle de 36 ans, entre deux travaux se complétant, l’un date de 1940 et l’autre de 1976. En effet, alors que Jesse Teixeira s’était limité à l’action de l’auto-hémothérapie sur les infections postopératoires, l’immunologie avait au cours des années fait beaucoup de progrès. C’est ainsi que les travaux du docteur Ricardo Veronesi, l’amenèrent à mettre en évidence l’action stimulante de l’auto hémothérapie sur le Système Réticulo-Endothélial (SRE) dont les fonctions sont multiples, et dont voici les principales :

- 1. Nettoyage de particules étrangères provenant du sang ou des tissus - même les cellules cancéreuses, toxines et autres substances toxiques.

- 2. Élimination des hormones stéroïdes (hormones de croissance sécrétées par les organes génitaux sur ordre du cerveau).

- 3. Déplacement global de fibrine et prévention de la coagulation intra vasculaire - c’est la raison pour laquelle le Dr Moura utilise l’auto-hémothérapie, pour éviter les infarctus et thromboses, les thromboses cérébrales (AVC), et l’infarctus des coronaires.

- 4. Ingestion de l’antigène, son traitement et la remise ultérieure aux lymphocytes B et T.

- 5. Optimisation de la cholestérolémie.

- 6. Métabolisme ferrique et formation de rubine (corps métallique rouge).

- 7. Métabolisme de protéines et déplacement de protéines anormales.

- 8. Désintoxication et métabolisme de drogues.

Tout ceci nous amène naturellement à des applications possibles très variées

Les différentes applications de la technique

L’auto-hémothérapie fonctionne merveilleusement bien dans les cas suivants (pour les humains et les animaux), que la médecine maîtrise mal, voire pas du tout :

- • Allergies cutanées

- • Arthrite rhumatismale

- • Asthme bronchitique

- • Dermatoses émotionnelles

- • Lupus (tuberculose cutanée)

- • Maladie de Crohn

- • Maladies allergiques : toutes

- • Maladies auto-immunes en général, (devenues actuellement nombreuses)

t• Maladies infectieuses : toutes, de manière générale

- • Psoriasis

- • Tendinite des sportifs (tennis elbow, etc.)

En pratique

Le principal problème réside dans les prises des 10 ml de sang intraveineux sur un certain nombre de semaines – La réinjection intra musculaire, elle, ne présente aucun problème, puisque n’importe qui peut faire cela. Diverses possibilités sont envisageables :

- • soit trouver une infirmière sympa qui veuille bien au vu du dossier vous faire le travail non remboursé (prélèvements, réinjections),

- • soit trouver un médecin ouvert qui peut-être connaît déjà,

- • soit trouver un thérapeute, surtout s’il est Heilpraktiker,

- • soit, si vous êtes limitrophe d’un pays, passer la frontière.

Bien que cette option puisse faire hésiter certains, il faut admettre que c’est quand même un cadeau du ciel dans des cas où aucun espoir de guérison n’est offert où que l’on se tourne.

Michel Dogna

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