Environnement Lançonnais

Ce que vous avez besoin de savoir sur l’Alzheimer

vendredi 16 septembre 2011 par Alain KALT (retranscription)

Si vous avez envie de vous faire des frayeurs, vous pouvez aller voir au cinéma J’ai rencontré le Diable (interdit aux moins de 16 ans), ou vous pouvez... lire les dernières nouvelles sur la maladie d’Alzheimer. En soit, la maladie d’Alzheimer est déjà une maladie atroce. Elle cause au malade d’extrêmes souffrances : dépression, cauchemars, et perte de tout contact avec la réalité. Elle éprouve durement la famille ; ne plus être reconnu par son conjoint ou par un de ses parents, est une épreuve terrible, quasiment insupportable, qui peut vous faire remettre en cause le sens même de la vie. Comment est-il possible de vivre toute une existence avec quelqu’un, puis que cette personne ne vous reconnaisse même plus ? Qu’elle vous prenne pour un étranger, voire pour un ennemi ? Quelle souffrance de tout faire pour essayer d’aider cette personne, et de ne recevoir d’elle que si peu de reconnaissance, quand ce n’est pas de l’agressivité ! En France, la plupart des époux et des enfants d’une personne souffrant de la maladie d’Alzheimer lui consacrent plus de 6 heures par jour. S’ils travaillent, 54% d’entre eux doivent réaménager leur activité professionnelle. L’Alzheimer touche déjà 800 000 personnes. Si l’incidence de la maladie atteint le chiffre prévu de 1 200 000 cas en 2020, ainsi que les spécialistes le prévoient, la maladie d’Alzheimer mobilisera pour le simple accompagnement des malades, un dixième de la population active !! En fait, l’épidémie est telle qu’elle menace à elle seule de désorganiser le système de santé et de conduire la Sécurité Sociale à la faillite, selon l’association Alzheimer International.

Et bien qu’elle ait déjà beaucoup augmenté depuis 20 ans, les scientifiques prévoient encore un quadruplement de la maladie d’Alzheimer sur les 40 prochaines années. Les scientifiques travaillent donc dans l’urgence pour essayer de trouver un remède, ou tout au moins un moyen de retarder l’apparition de la maladie. Gagner deux ans suffirait à diminuer de 23 millions le nombre de malades, au niveau mondial. Mais la triste réalité, c’est que, du côté de la médecine conventionnelle, le moins qu’on puisse dire est que les choses piétinent – et encore, je suis gentil.

La médecine conventionnelle n’a pas de solution

Aucun traitement ne guérit aujourd’hui la maladie d’Alzheimer, ni même ne stoppe son évolution. Bien entendu, les médecins essayent de donner à leurs malades des médicaments supposés freiner l’évolution de la maladie et atténuer les pertes de mémoire, du langage et du raisonnement. Ces médicaments, les anticholinestérasiques et la mémantine, n’ont aucun effet immédiat. Il paraîtrait qu’on observe vaguement, après 3 à 6 mois d’utilisation, que les patients qui ont reçu le traitement seraient plus autonomes que les autres. Par contre, là où vous ne pouvez pas vous tromper, c’est que les anticholinestérasiques provoquent de violents effets secondaires, surtout de type digestif (nausées et vomissement). Et ce n’est pas tout : ces médicaments sont fortement suspectés d’augmenter la mortalité cardiovasculaire et de provoquer des tremblements et/ou une aggravation de symptômes parkinsoniens, ce qui est la dernière chose que l’on puisse souhaiter à une personne déjà affligée par l’Alzheimer. Malgré tout, les grandes agences de santé, et en particulier, en France, la Haute Autorité de Santé, continuent à recommander l’utilisation de ces traitements dans la maladie d’Alzheimer. Heureusement, en tant que lecteur de Santé & Nutrition, vous n’êtes pas dépourvu de ressources, contrairement à la majorité des Français. Je vais vous indiquer des moyens de réduire vos risques d’attraper l’Alzheimer. Ces simples modifications de votre style de vie peuvent aider votre cerveau à continuer à fonctionner de façon optimale bien au-delà de vos 70 ans.

Mais d’abord, qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?

La maladie d’Alzheimer est souvent mal comprise La maladie d’Alzheimer n’est pas une conséquence normale du vieillissement, pas plus que l’autisme n’est une étape normale du développement des enfants. C’est une forme chronique de démence qui provoque de graves pertes de mémoire et entraîne la mort. La longévité moyenne d’une personne malade d’Alzheimer est en moyenne de huit ans, bien que beaucoup puissent vivre jusqu’à 20 ans avec des soins adaptés. Les causes de l’Alzheimer ne sont pas claires, mais il y a des liens entre cette maladie et des dysfonctionnement thyroïdiens, des déficiences des cellules immunitaires T3, et le diabète. Un type de maladie d’Alzheimer, qu’on appelle la démence fronto-temporale, est caractérisée par des dommages cellulaires dans les régions frontales et latérales de votre cerveau. Les chercheurs n’ont toujours aucune idée de ce que pourrait être la cause. Ils savent seulement qu’un excès de production d’un petit fragment de protéine appelé « bêta-amyloïde » perturbe les signaux dans les synapses, bloquant le flux d’information, ce qui provoque une cascade d’événements qui provoquent la mort cellulaire. C’est donc surtout sur le volet préventif que l’on sait aujourd’hui comment agir contre l’Alzheimer.

10 moyens de réduire votre risque d’Alzheimer

- Adaptez votre régime alimentaire, en mangeant plus de légumes, des huiles et des protéines de haute qualité, et en évitant le sucre.
- Mangez une bonne quantité d’acides gras oméga-3 d’huile de poisson (votre cerveau est constitué à 60 % de graisses, dont une grosse partie de DHA, des oméga-3 que votre corps est incapable de produire, et que vous devez vous procurer par votre alimentation)
- Une alimentation pauvre en sel (pour limiter le risque d’hypertension) et riche en vitamines C et E serait également protectrice.
- Le thé vert aurait une incidence directe sur les fonctions cérébrales, car il contribue à la préservation de ces fonctions et à la réparation des cellules endommagées" et réduirait le risque d’être atteint de démence et d’autres maladies neuro-dégénératives comme le Parkinson et l’Alzheimer.
- Les myrtilles sauvages, qui sont très concentrées en anthocyanine et en anti-oxydants sont connues pour protéger contre l’Alzheimer et les autres maladies neurologiques.
- Evitez les contacts avec le mercure, présent dans les gros poissons type thon, espadon, saumon et dans les amalgames dentaires. Si vous avez déjà des amalgames au mercure, vous ne devez cependant pas les faire remplacer par un dentiste conventionnel qui n’est pas spécialement équipé pour. L’opération risquerait d’augmenter votre contamination au mercure, plutôt que l’inverse.
- Envisagez une cure de détoxification, pour éliminer les métaux lourds accumulés dans votre cerveau.
- Faites trois à cinq heures d’exercice physique par semaine. Selon une étude, la probabilité de développer un Alzheimer s’est révélée quatre fois plus élevée chez les personnes les plus sédentaires durant leurs loisirs, entre 20 et 60 ans, par rapport aux reste de la population.
- Evitez les vaccins anti-grippe contenant du mercure et/ou de l’aluminium.
- Stimulez votre esprit tous les jours. Voyager, apprendre à jouer d’un instrument de musique, faire des mots-croisés, jouer aux échecs ou aux dames, fréquenter une bibliothèque diminue le risque d’Alzheimer. Les chercheurs supposent que les défis intellectuels aident à créer des connexions dans votre cerveau qui lui permettent de mieux résister aux lésions liées à la maladie d’Alzheimer. N’oubliez pas, une fois de plus, votre grand ami le soleil : l’exposition à la lumière naturelle améliore plusieurs symptômes de la maladie :
- les symptômes de dépression (-19%),
- les limitations fonctionnelles au quotidien (- 53%)
- la détérioration cognitive (- 5%).

Et une information essentielle de plus

Il est très important de favoriser et respecter le sommeil des personnes malades d’Alzheimer Selon une étude publiée en 2008, la prise de mélatonine (l’hormone du sommeil) facilitait l’endormissement (endormissement 8 mn plus tôt en moyenne) et allongeait le sommeil de 27 mn en moyenne). L’association lumière + mélatonine a aussi diminué les comportements agressifs (- 9%), les phases d’agitation et de réveil nocturne. Le Dr Albert Lachman (spécialiste des troubles du sommeil) conseille "de bien éclairer les pièces en journée (... et) à l’inverse, de diminuer les sources de lumière en soirée pour que l’organisme reçoive le signal que la nuit est là". "Malheureusement, dans certaines maisons de repos, pour des questions d’organisation, on fait plutôt l’inverse" ajoute-t-il.

A votre santé ! Jean-Marc Dupuis

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