LE PROGRAMME DE MISE À MORT DE L’HOMEOPATHIE
Avez-vous remarqué que depuis quelque temps, il n’est plus possible d’obtenir en pharmacie certains produits homéopathiques ? Oui bien-sûr vous l’avez remarqué puisque vous êtes des centaines à me l’avoir écrit.
Ce n’est que le énième des coups bas qui se sont succédés, selon un planning bien établi d’année en année, tendant à ramener cette branche médicale jamais reconnue officiellement et pourtant vieille d’un siècle et demi, à de la simple bobo thérapie.
Le sabotage a commencé depuis longtemps déjà. D’abord par le choix technique de granules dites imprégnées par brumisation séquentielle (de la brume à intervalles réguliers). Or peu de gens, même parmi les professionnels, se rappellent que le principe basique de l’homéopathie est la dilution plus la succussion (le fait d’agiter) par voie liquide.
L’imprégnation sur granules est surtout un moyen de multiplier peut-être par 100 ou plus, la marge de vente des produits puisqu’au lieu d’un seul flacon de 30 ml on génère des centaines de tubes de granules pour le même prix.
Le problème est que le signal homéopathique que l’on pourrait comparer à une odeur dans une autre gamme vibratoire est directement proportionnel à sa surface de contact avec l’extérieur. De fait tout le monde a pu remarquer qu’un verre de vin ne dégage aucune odeur environnante alors que le même verre renversé par terre répand aux alentour une odeur de bistrot de quartier.
La conclusion est que par rapport aux présentations d’origine diffusées depuis toujours en Allemagne, qui sont les versions liquides (en gouttes), et même en trituration (poudre), les granules sont de loin la formule la plus médiocre dont le rendement ramené est peut-être de 10% seulement.
Et ce qui est encore plus stupéfiant, c’est que très peu d’homéopathes ont remis en question ce mystère majeur de la religion homéopathique « pourquoi des granules, et pourquoi 3 et non pas 5 ou 10 », se désintéressant totalement de la formule « dilution » pourtant disponible à la vente…. notamment chez Boiron ! Puis en dépit du dénigrement constant de l’homéopathie, l’engouement du public se répandit quand même de plus en plus ; les instances politiques aux ordres de Big pharma ont alors inventé un autre sabotage, prétextant une sécurité sanitaire, en obligeant à la chauffe à 131 °C de toutes les souches organiques. Or tout homéopathe digne de ce nom sait que pour effacer les informations homéopathiques, il suffit de chauffer à 70° minimum ; ce qui veut dire que depuis, toute la gamme des biothérapiques (donc fabriqués à partir d’organes animaux ou d’exsudats pathologiques) ne sont en fait que des dilutions de « pot au feu ».
Par ailleurs on n’a jamais vu personne intoxiqué par aucun micro-organisme résilient, même sur des souches purulentes telles Pyrogénium ou Anthracinum mais au contraire, guéri.
À noter qu’une simple dilution de 5 CH signifie 1 molécule de la souche pour 10 puissance 10 molécules d’eau (10 milliards) et qu’à partir de 12 CH (dilution 10 puissance 24) - limite de la loi d’Avogadro bien connue en physique - il n’y a statistiquement plus aucune chance qu’il reste une seule molécule de base. C’est justement à partir de ce moment que le célèbre Benvéniste du CNRS a démontré la pleine puissance de l’homéopathie, ce que les RBB (rationalistes bêtes et bornés) s’acharnent toujours à ne pas comprendre puisqu’ils refusent d’admettre le principe pourtant évident de la mémoire de l’eau. Tous les petits labos qui ont essayé de « trichoter » avec cette loi scélérate de la chauffe ont fait l’objet d’un harcèlement en règle de la part des pouvoirs publics (contrôles sanitaires, contrôles fiscaux… incessants).
Pourtant, les irréductibles de l’homéopathie sont restés imperturbables, soit du côté des patients qui n’étant pas au courant du sabotage en question, bénéficiaient de l’effet placebo induit par l’habitude, et autant du côté praticiens qui ne cherchent pas trop à comprendre et préfèrent ne pas avoir à se remettre en question.
Alors, un plan final en plusieurs étapes consistant à éliminer petit à petit les souches, a été mis en place afin d’en arriver doucement à une panoplie de « peau de chagrin ».
C’est ainsi que de 4 500 souches on est passé à 1 500, sans que personne ne râle vraiment, et qu’une nouvelle sape est en cours (je n’ai pas encore la liste officielle des nouvelles suppressions). Attendez-vous à ce que d’ici quelque temps, il ne reste plus que les 30 à 50 polychrestes dont se contentent d’ailleurs nombre de praticiens qui se sont improvisés homéopathes.
Alors vu les résultats de plus en plus décevants face au viol incessant de la matière homéopathique d’une part, et à l’incompétence désinvolte de trop nombreux homéopathes, le public va finir par se décourager (ce qui est le but recherché), constatant simplement sans comprendre trop, pourquoi « c’est plus ce que c’était »… et ce sera la victoire finale des marchands de poisons chimiques. Mais les consommateurs ne doivent pas en rester là ! Il y a des échappatoires au complot.
Pas question de pétitions inutiles ou de journées d’action coûteuses et risquées.
1. Il y a encore en France quelques pharmacies qui fabriquent clandestinement de la bonne homéopathie, mais ne comptez pas sur moi pour les « dénoncer » publiquement. À chacun de chercher….à la guerre comme à la guerre !
2. Il est connu que l’Allemagne fournit de l’homéopathie de bien meilleure qualité que Boiron. Exemple de marque bien connue : le laboratoire Heel.
3. Au lieu de s’acharner sur l’homéopathie Hahnemannienne, pourquoi ne pas opter pour la méthode Korsakovienne, ouverte à l’artisanat puisqu’elle ne nécessite qu’un seul flacon pouvant être une simple bouteille de Perrier ? N’importe quelle tisane ou teinture mère peut servir de base, et en procédure manuelle, il est inutile de monter au-delà de la 9ème dilution qui couvre tous les cas de figure.
La méthode détaillée est parfaitement décrite dans mon ouvrage intitulé : HOMEOPATHIE COURANTE PAR SOI-MÊME aux éditions Guy Trédaniel.
À noter que ce qui est vendu en pharmacie comme étant du Korsakov (en 200K, 1 000K, 10 000K , 50 000K et plus) n’est pas vraiment du Korsakov mais du Kent, obligatoirement élaboré à la machine. En 1860, Korsakov ne disposant pas d’électricité ne pouvait logiquement réaliser de telles dilutions.
Enfin il reste la méthode royale de « l’auto-isothérapie » à partir des propres exsudats du malade (urine, salive, morve, larmes, sueur, expectorations, pus, suintements, desquamations, gonorrhées, et le précieux placenta après l’accouchement). Cette technique totalement personnalisée, et largement utilisée entre les deux guerres, était tellement efficace qu’elle a représenté un danger imminent face à l’industrie pharmaceutique ; aussi toutes les études, témoignages et documents concernant cette branche de l’homéopathie ont été détruits.
L’adversité donne des ailes et elle nous donne du même coup l’occasion de ne plus être ni assistés ni trompés, et de conquérir plus d’autonomie de santé. Rappelez-vous que les soldats de la guerre 14-18 n’avaient pas besoin de Boiron pour se guérir de leurs dysenteries récurrentes en fabriquant à partir de leur eau de boisson l’homéopathie de leur diarrhée en 6 DH qu’ils appelaient plaisamment Merdorinum.
Michel Dogna
Alain KALT (retranscription)
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