Environnement Lançonnais

DIABÈTE, NON... CE N’EST PAS FORCÉMENT POUR PERPÈTE

mercredi 8 janvier 2014 par Alain KALT (retranscription)

Le 14 novembre dernier c’était la journée mondiale du diabète. J’y ai participé avec ma meilleure amie qui est diabétique justement. Elle a 50 ans et cela fait des années que je la vois se faire des injections d’insuline et contrôler son taux de glycémie 4 à 5 fois par jour. Pour elle, tout a commencé il y a une quinzaine d’années, les choses sont arrivées brutalement, grosse fatigue, soif permanente, envie d’aller aux toilettes à longueur de journée, sensation de faim, elle a perdu du poids rapidement et ses traits étaient vraiment tirés. Ça a fini en urgence à l’hôpital où on diagnostiqué un diabète. Très vite, on l’a passée à l’insuline en injections.

Mon amie souffre aujoud’hui de diabète insulino-dépendant (diabète de type 1), elle est au stade avancé de la maladie. Mais sans doute a-t-elle passé des années sans se rendre compte qu’elle était atteinte d’une autre forme de diabète, moins brutale et plus commune, le diabète de type 2 (comme 90% des diabétiques recensés dans le monde, soit 300 millions de personnes !). Et c’est cette forme de diabète, non-diagnostiquée et jamais prise en charge, qui s’est peu à peu muée en diabète de type 1.

700 000 diabétiques en France ignorent qu’ils sont malades

Il y a 3 millions de diabétiques en France, mais combien y a-t-il de diabétiques qui s’ignorent. Il y a encore peu, on évaluait ce chiffre à environ 500 000, c’est sans doute à 700 000 qu’il faut maintenant l’estimer. Le gros des effectifs concerne toujours les diabétiques de type II, non insulinodépendants (DNID), mais le chiffre des diabétiques de type I, insulinodépendants (DID), est en progression également.

Beaucoup de gens ignorent donc qu’ils sont diabétiques et le découvrent au détour d’examens sanguins de routine. Nombreux sont ceux qui ne se préoccupent pas de leur santé et qui ne s’inquiètent pas de ressentir des symptômes comme des tremblements, des fourmillements dans les extrémités, des problèmes de vue, de dents, de pieds, des vertiges, de la fatigue, des palpitations cardiaques, des maux de tête, de la dépression. Les troubles liés au diabète sont nombreux et très variés. On a souvent tendance à les prendre pour des symptômes d’une autre maladie.

Pourquoi y a-t-il de plus en plus de diabétiques ?

Il y a bien-sûr des gens qui sont prédisposés génétiquement au diabète, mais on attribue en général l’évolution exponentielle de cette maladie à notre mode de vie : surpoids, manque d’activité physique, sédentarité constituent les principales causes officilelles du diabète en France. Les hommes atteints de diabète sont plus nombreux que les femmes. Les plus de cinquante ans ainsi que les habitants du nord-est et du sud de la France sont les plus touchés. Etrange ! En Bretagne par contre, il y a moins de diabète qu’ailleurs. Pourquoi ? Les Bretons seraient-ils moins sédentaires et obèses que les autres ? Font-ils plus de sport ? Non. Il y a donc forcément d’autres causes au diabète.

Il est étonnant de constater que les informations officielles sur le diabète - ainsi que celles diffusées par la plupart des associations de malades - ne font quasiment jamais allusion aux composants de notre alimentation moderne. Ainsi, il est prouvé que la consommation exagérée de lipides, notamment sous forme de graisses saturées favorise le diabète. Même chose pour les sucres simples purifiés et les céréales fortement raffinées.

Et je ne parle pas des produits contenant des édulcorants de synthèse qui leurent l’organisme en lui laissant croire qu’une forte quantité de sucre lui a été apportée. Du coup, le pancréas produit de l’insuline en quantité sans qu’il y ait le moindre sucre en face pour compenser cette sécrétion. En réponse, nous avons envie de sucre et ainsi de suite jusqu’à ce que le pancréas s’épuise à produire l’insuline nécessaire... et c’est alors qu’il faut se piquer dans le ventre pour en ajouter. Toujours est-il qu’on observe que l’on est diabétique de plus en plus jeune et que le développement de la maladie est totalement dépendant de notre mode de vie. Une preuve récente est apportée par cette étude relayée par Le Monde qui indique que la proportion de diabétiques en Chine dépasse désormais celle des personnes atteintes de cette maladie aux Etats-Unis, 12 % de la population adulte chinoise est affectée. En l’espace de trente ans, le nombre de malades a été décuplé !

Bonne nouvelle... Si le diabète dépend de notre mode de vie, cela signifie que nous sommes capables, sans autre intervention que la nôtre, de guérir... mais ça, ça n’arrange personne...

Qui se sucre ?

Beaucoup de diabétiques de type 2 suivent un régime et prennent des médicaments. Beaucoup...

Le premier antidiabétique est sans doute la metformine (Glucophage, Diabamyl, Glymax, Stagid). Ce médicament allopathique qui date de 1957 fonctionne plutôt pas mal. Peut-être parce qu’il s’accompagne d’un régime alimentaire strict. Sa tolérance est variable, et parfois entachée par des diarrhées impérieuses... Vient ensuite la catégorie des insulinosécréteurs auxquels, en cas d’échec de la monothérapie, on associe en général la metformine (Glucidoral, Daonil, Euglucan, Glutril, Diamicron, Amarel, Glibénèse, Minidiab, Ozidia). Ils peuvent être à l’origine d’hypoglycémies, parfois sévères au point d’engendrer un coma délétère pour les cellules nerveuses. Ils exposent à une prise de poids. Super ! Les glitazones (Actos, Avandia) sont formellement contre-indiquées en cas d’insuffisance cardiaque chronique ou passagère. Elles ont été impliquées dans l’émergence d’oedème maculaire et exposent à une prise de poids.

En clair, il y a une concurrence de tous les laboratoires sur ce marché prometteur, et chacun a sa petite formule exclusive...

Je ne parle même pas de la concurrence féroce qui anime le marché des petits appareils permettant de mesurer à tout moment son taux de glucose... Un marché colossal...

Et puis il a même un piège pour les malades du diabète déjà traités par médicaments : celui de l’hypoglycémie. Pourquoi ? Tout simplement parce que les médecins ne leur diront jamais d’arrêter le traitement hypoglycémiant... Mais à qui cela profite-t-il donc ? À l’industrie pharmaceutique qui arrose le marché de médicaments évidemment, mais aussi à l’industrie agro-alimentaire qui vend ses produits allégés à tort et à travers, sans compter les systèmes d’assurance et de prévoyance qui assurent les diabétiques à des coûts prohibitifs. Il y a trop de diabétiques, on ne pourra plus les prendre en charge !

Croyez-moi, il y a beaucoup d’argent en jeu. En raison de sa chronicité, de la gravité de ses complications et des moyens qui doivent être mis en œuvre pour les combattre, le diabète est une maladie coûteuse pour les autorités sanitaires. Jusqu’ici la Sécurité Sociale a toujours pris les diabétiques en charge à 100%, mais depuis quelques temps, on commence à entendre dire que cela risque de changer. Pour les diabétiques, cette nouvelle est un coup de massue...

Les coûts du diabète, qui ne sont pas simplement d’ordre financier, pèsent sur tout un chacun et partout. Il y a aussi des coûts immatériels (douleur, anxiété, inconfort, diminution générale de la qualité de vie, etc.) dont l’impact est profond sur la vie des diabétiques et de leur entourage.

Sautez ce paragraphe si vous êtes déjà au courant

Il y a quelques règles de base à respecter pour parvenir à une alimentation équilibrée :

- • Eviter les sucres rapides (sucre blanc) : préférez la stévia, l’agave, le
- kitul ou le sucre de bouleau.

- • Choisir des aliments contenant des hydrates de carbone complexes ( fruits frais, légumes et produits céréaliers entiers).

- • Eviter les gras saturés.

- • Éviter totalement la consommation des boissons alcoolisées.

- • Mangez plus de fibres ! Les fibres ont la propriété de ralentir l’absorption du sucre dans l’intestin.

Parallèlement, faites de l’exercice : la perte de poids passe forcément par une activité physique. Là encore, soyez régulier, sans vous pousser à bout. Pratiqué cinq fois par semaine, l’exercice physique réduit ce risque de 42%. L’exercice physique active la masse musculaire, la rendant ainsi sensible à l’insuline. Ceci permet au glucose d’entrer dans les cellules musculaires, provoquant ainsi une réduction de la glycémie. De plus, les muscles en action utilisent le glucose présent dans le sang pour répondre à la dépense énergétique.

Les dents, y avez vous pensé ?

On ne comprend pas très bien pourquoi, mais il existe une relation étroite entre la santé buccodentaire et le diabète. Il y a des dizaines d’études sur le sujet et toutes font le lien : le diabète provoque la parodontite, d’accord. Mais depuis peu, les chercheurs, qui n’ont plus rien à trouver dans ce domaine, se demandent si ce lien ne serait pas réciproque et que la parodontite grave affecterait le contrôle de la glycémie et exacerberait le diabète à son tour.

Toute affection les concernant aggrave le désordre glycémique et leur traitement réduit rapidement et significativement le taux d’hémoglobine glycosylée. Il est désormais prouvé que les parodontopathies aggravent la résistance à l’insuline et, à elles seules, multiplient par trois le risque de décès.

Disposant de peu de place, je vous recommande de lire notre article sur les parodontites et parodontoses... Et sur les traitements naturels qui permettent d’en venir vraiment à bout.

Deuxième chose, résister au raffinement

C’est bien facile de dire à quelqu’un d’arrêter les sucreries, mais la société nous en gave. Saviez-vous que nous mangeons 50 fois plus de sucre qu’il y a un siècle ?

Demander cela à quelqu’un qui aime le sucre relève de la mission impossible. Recherchez plutôt à vous débarrasser du raffinement.

Du sucre à la farine raffinée... à tout ce qui passe par une raffinerie... Pour ceux qui ne veulent faire aucun effort, cela signifie préférer le brun au blanc pour la farine et pour le sucre.

Il y a une quand même une plante qui permet de contrôler ses envies de sucreries. Introdu ite récemment dans la thérapeutique européenne, le Gymnema sylvestris, est apparu comme un modérateur de l’appétit et des envies de sucreries.

Son action n’est pas anesthésique, mais si l’on en mâche les feuilles dans la nature, on est ensuite incapable de détecter un goût de sucre à une cuillère de miel ou un fondant au chocolat. Pour les gourmands irrépressibles, voilà de quoi donner de l’espoir. De plus, des études récentes ont montré que le gymnema sylvestris inhibe partiellement l’absorption du sucre dans l’intestin grêle. Il modifie également la réponse hormonale et agit par ricochet sur la sécrétion d’insuline. On ne peut que s’étonner devant un tel potentiel thérapeutique que les laboratoires se soient si peu investis dans une meilleure compréhension de cette plante. Serait-ce dû à la complexité des molécules en jeu et donc à l’impossibilité de breveter le gène responsable ? Ou bien alors à la volonté de l’Inde de protéger ses richesses nationales comme elle l’a montré avec le neem ?

Des plantes qui régulent le taux de sucre dans le sang

Certaines plantes possèdent une action régulatrice du taux de glucose sanguin. Cette action permet d’abaisser le niveau de sucre dans le sang lorsque celui-ci est trop élevé.

-La Feuille de myrtille :

Sous forme de capsules standardisé à 25% d’anthocyanidines, de 240 à 480 mg de 2 à 3 fois par jour. Sous forme de tisane, 1c. à café par tasse d’eau. 3 tasses par jour.

-Le Fenugrec :

Sous forme de graines, 2c. à café pour 3 tasses d’eau. Faire bouillir à feu moyen 5 minutes et laisser infuser 5 autres minutes. Boire sur la journée. Après 3 semaines de consommation quotidienne, arrêter pour une semaine.

-Le Ginseng :

Sous forme d’ampoules contenant minimum 1000 mg ou maximum 5.000 mg (standardisé à 20% de ginsénosides). Une ampoule par jour. Les diabétiques qui s’intéressent aux traitements naturels savent déjà tout cela.

Si rien n’a fonctionné jusqu’ici je leur suggère de s’intéresser au :

-Cocombre amer, la Momordique ou Margose bien connue des Réunionnais :

Ce cocombre contient un composant semblable à l’insuline dont l’injection à des patients diabétiques fait baisser le taux du glucose sanguin en quelques heures. Utilisé couramment en médecine chinoise et indienne. Il est connu en Inde sous le nom de karela, le fruit encore vert est à la base de mets traditionnels. Ou bien au Neem (encore une plante indienne, tiens ?) :

C’est sous forme de tisane (10 feuilles dans un litre d’eau) qu’elle est utilisée pour faire baisser la fièvre, calmer les douleurs gastriques dues à un ulcère, et contrôler le diabète non-insulinodépendant modéré.

Un laboratoire a eu l’idée d’associer le Gymnema sylvestris, le Neem et la Momordique dans un complément alimentaire, Diabemine, qui stimule les fonctions digestives ainsi que les fonctions du pancréas pour la production d’insuline. Il ne contenant aucun sulfamide ou biguanide et permet d’éviter les effets secondaires les plus courants des médicaments qui sont les problèmes de peau ou l’excès d’acide lactique.

Certains n’ont pas le diabète, mais croient l’avoir

En 1955, les chercheurs découvrirent qu’en administrant du Chrome à des rats souffrant d’intolérance au glucose, cela améliorait leur état. Après des recherches plus poussées, le Chrome fut déclaré un oligo-élément essentiel. Les personnes souffrant d’une carence en Chrome ont des problèmes d’intolérance au glucose, ce qui entraine des symptômes semblables à ceux du diabète, mais elles ne souffrent pas du diabète. Elles sont pourtant souvent diagnostiquées comme telles.

L’administration de Chrome peut donc être une réponse à certains symptômes des diabètes de type 1 et 2. Il améliore l’utilisation de l’insuline par l’organisme et contribue ainsi à maintenir le taux de sucre sanguin dans les limites normales.

Oui mais alors, pour le diabète type 1, il n’y a rien à faire ?

Si, car il y a toujours quelque chose en médecine alternative. La première chose étant de se traiter, a minima, comme un diabétique de type 2. Le diabète est par ailleurs une maladie qui a des dimensions psychiques. Il a d’abord été prouvé que le stress et la dépression étaient des facteurs aggravant du diabète. Mais ce n’est pas de cela que je veux parler. Je veux vous parler de la relation qu’entretiennent les soignants avec les malades. En général, ceux avec lesquels j’en ai parlé décrivent des malades qui, souvent, refoulent leurs émotions, leurs soucis et sont peu enclins à demander de l’aide.

Il m’a donc semblé essentiel d’aborder ici le décodage biologique.

Voilà ce qu’ont écrit ceux qui s’y connaissent un peu en la matière.

Le sucré réfère à la douceur de vivre, à la tendresse, à l’harmonie dans les relations aux autres et au monde. Par la résistance des cellules à intégrer le sucré et à le transformer en énergie et autres éléments vitaux, le diabète serait révélateur de tristesses accumulées, non métabolisées. La capacité à puiser du plaisir dans le quotidien est considérablement amoindrie et remplacée par un dégoût prononcé pour les choses qu’on se sent obligé de faire. Au lieu d’accepter les épreuves comme autant d’opportunités d’apprendre, d’adopter des comportements plus adéquats, voire de faire de nouveaux choix, on s’acharne à refuser la réalité, à lui résister… en prenant du poids. Peut-être afin de mieux impressionner l’adversaire et de le mettre en fuite sans avoir à l’affronter. Parfois, la personne finit par entrevoir une autre issue que celle qui consiste à subir en tentant de résister, mais alors la peur de perdre certains acquis paralyse en soi toute velléité de changement. Alors, au dégoût vient s’ajouter la lassitude. L’épuisement devient inévitable : découragement, dépression, voire résignation. Si vous vous reconnaissez dans ce portrait, ces quelques lignes vous auront aidé, j’espère, à prendre conscience du lien à votre maladie.

Et puis il y a d’autres méthodes, intéressantes...

Une histoire racontée par le kinésiologue Laurent Gubry, a retenu mon attention. Il était atteint de diabète de type 1, insulino-dépendant. Il s’est mis à faire un gros travail de recherches sur cette maladie et sur lui-même afin de comprendre ce qui s’était passé dans sa vie pour qu’il développe ce diabète. De fil en aiguille, après avoir fait un travail sur lui-même en émotionnel, en naturopathie, en énergétique et en structurel, sa glycémie s’est stabilisée. Il a alors mis au point un mélange de techniques visant à traiter définitivement le diabète type 1. Sa méthode est une association de techniques basées sur des stimulations le long de la colonne, des corrections au niveau des champs énergétiques du corps, notamment les méridiens qui sont en relation avec des organes spécifiques. Il fait également des diagnostiques énergétiques en étudiant le crâne. Aujourd’hui, Laurent Gubry dit qu’il n’est plus diabétique !

Il y a aussi la méthode Gerson.

Cette méthode de thérapie a été développée par le Dr. Max Gerson dans les années 20. Il l’a mise tout d’abord au point pour guérir les maux de tête, puis la thérapie s’est avérée efficace également pour traiter la tuberculose, le cancer et d’autres maladies chroniques. La méthode Gerson démontre l’incroyable capacité qu’a le corps à s’auto-guérir lorsqu’on lui fournit les bons éléments. Selon Gerson, les maladies dégénératives sont dues à la toxicité de l’environnement et aux déficiences nutritionnelles. Notre corps, confronté à cela et attaqué de toutes parts, ne tient pas le coup et, sans défense, les maladies chroniques s’installent. La méthode Gerson consiste à apporter en quantité au corps des substances nutritives biologiques et fraîches obtenues avec des fruits et des légumes. Le PH et l’alcalinité du corps augmentent sous l’effet de ces différents éléments et bloquent le processus d’attaque des maladies. La méthode Gerson aide à reconstruire un système immunitaire efficace et semble avoir des effets positifs sur les diabètes de type 1 et 2.

Le diabète est un problème de santé publique mais il apparaît que tous les instruments de la guérison sont à notre portée. J’espère vous avoir donné ici des pistes nouvelles pour le traiter ou, au moins le contrôler. Vous avez les choses en main maintenant.

Portez-vous mieux !

Caroline Morel

"Alternative Santé" est édité par la société Santé Port Royal, société de presse indépendante des laboratoires pharmaceutiques et des pouvoirs publics. Santé Port Royal SAS - 65, rue Claude Bernard - 75005 Paris

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