Environnement Lançonnais

Vaccins HPV, les autorités réagissent…

jeudi 20 novembre 2014 par Alain KALT (retranscription)

Vaccins HPV, les autorités réagissent…

Chers amis,

Notre pétition contre les vaccins HPV a dépassé les 350 000 signatures en un mois.

C’est un succès historique !

Jamais une pétition contre un vaccin n’avait réuni autant de signatures dans le monde francophone. Bravo pour votre mobilisation !

Grâce à vous, nous avons pu briser la chape de plomb des médias et alerter directement les citoyens et nos responsables politiques.

Car, comme vous l’avez peut-être remarqué, aucun grand média n’a parlé de cette pétition. Et ce n’est pas faute de notre part de les avoir sollicités !

Pourtant, il n’est pas rare de voir des pétitions relayées par la presse. Dans les derniers mois, les médias ont fait écho à des campagnes contre la violence masculine dans le métro [1], contre la couleur rose [2], sur les épreuves du bac [3], contre la suppression des départements [4], contre une proposition de loi voulant réguler la prostitution [5].

Aucune de ces pétitions n’a réuni autant de signatures que la vôtre. La dernière en date a fait les gros titres dès les 20 000 premières signatures. Le texte dénonce la différence de prix qu’il y aurait entre les produits pour les femmes et ceux destinés aux hommes dans certains magasins et sur Internet [6].

Mais sur le vaccin contre le virus HPV, qui a réuni 15 fois plus de signatures : rien. Cela donne une idée un peu plus précise de la liberté de la presse en France, et du contrôle que peuvent exercer l’industrie pharmaceutique et les fabricants de vaccins sur les médias.

Heureusement, nos responsables politiques sont de moins en moins sensibles à ce que disent les journalistes et de plus en plus attentifs aux grands mouvements de pétition de la société civile.

Nous leur avons d’ores et déjà envoyé les courriers suivants :

- • Lettre à Monsieur le Président de la République

- • Lettre à Madame la ministre de la Santé

- • Lettre à Madame la ministre de l’Education nationale

Nous les rencontrerons pour leur remettre les 350 000 signatures.

C’est la raison pour laquelle il faut encore se mobiliser.

Réaction du HCSP dans le journal Sud Ouest

Un article tout de même est paru dans le journal Sud Ouest. C’est une interview de Roger Salomon, le Président du Haut Conseil de Sécurité Publique, celui-là même par lequel la recommandation est arrivée… La parole n’est pas aux citoyens.

Le Professeur Henri Joyeux a déjà répondu à l’argumentation proposée dans l’interview. (Vous trouverez sa réponse ici ou en bas de notre lettre, ainsi que son dossier complet sur le sujet).

Que nous dit ce monsieur pour nous convaincre de faire vacciner à l’école nos fillettes et nos petits garçons dès l’âge de 9 ans ?

En substance, il y a trois arguments et une affirmation moraliste.

1er argument : les médecins seraient tous d’accord !

Le Professeur Roger Salomon précise : « Notre ultime rapport préconisant cette vaccination a été validé et signé par l’Académie de médecine, et des dizaines de sociétés savantes de gynécologues, pédiatres, infectiologues et cancérologues qui ne peuvent être soupçonnées d’être à la botte de l’industrie pharmaceutique par exemple ».

Évidemment, un consensus des scientifiques et des médecins serait un argument puissant dans un système libre. Mais nous savons que ce n’est pas le cas. L’Ordre des médecins peut radier presque du jour au lendemain n’importe quel médecin qu’il trouve « déviant ». Soyons réalistes, quel médecin en exercice peut prendre aujourd’hui le risque de critiquer le moindre vaccin ? Il faut être professeur d’université ou médecin à la retraite pour pouvoir prendre la parole. Dire que la profession est d’accord dans son ensemble revient à dire : « Nous tenons nos troupes ! »

Quant à la question des conflits d’intérêts, Monsieur Salomon a raison de la soulever. Sur les 47 experts qui ont rédigé le rapport du HCSP, 26 ont des liens financiers ou moraux avec les laboratoires qui produisent le vaccin. Sur la sécurité des vaccins, le rapport cite neuf études. Cinq d’entre elles ont été rédigées par les laboratoires pharmaceutiques proposant les vaccins.

Bref, la majorité des experts et des études ont été fournis par les labos… À la botte, disiez vous ? Non, en cheville plutôt !

2e argument : le rapport bénéfice/risque serait positif

D’après Roger Salomon, « les études de la tolérance des vaccins ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque, lequel reste positif ».

La question du bénéfice/risque pour tout médicament est en effet essentielle. Sauf qu’en l’espèce, les risques dont nous parlons sont particulièrement graves, même si le nombre de victimes concernées serait limité.

La vérité du terrain, c’est que nous manquons de recul sur ce vaccin qui n’a été introduit qu’en 2006. Et qu’un certain nombre d’accidents très handicapants sont survenus à la suite de la vaccination, même si le Pr Roger Salomon refuse d’établir un lien entre ces vaccins et les effets indésirables en question.

Or ces risques pourraient être évités puisqu’il existe une méthode de dépistage qui fonctionne – le frottis – et qui ne met pas en péril les patientes.

Dès lors qu’il y a un risque pour les patients, quel qu’il soit, ces derniers doivent pouvoir choisir leurs traitements. Il est évident qu’à 15 ans une jeune fille est plus à même de poser un choix de santé qu’à 9 ans, surtout s’il s’agit de sa vie sexuelle…

3e argument : sauver 200 vies par an pour en perdre autant ??

C’est l’élément le plus important de la rhétorique du Pr Roger Salomon, et l’on peine à comprendre pourquoi il ne le place pas en premier.

Au-delà de la question de l’indépendance des études qui pose problème et qui donc permet de soulever la véracité de ce chiffre, il faut le mettre en relation avec le coût humain et économique de la vaccination HPV.

Si, pour sauver 200 vies par an, nous en sacrifions autant, cela pose des questions éthiques extrêmement sérieuses. Au nom de quel principe constitutionnel peut-on sacrifier la santé de personnes innocentes pour le bien-être d’une autre catégorie de personnes ?

Sans compter que cette opération aurait un coût très important pour le contribuable. Les vaccins coûtent 69,11 euros pour le Cervarix et 118,43 euros pour le Gardasil. Il faudrait vacciner tous les ans des centaines de milliers d’enfants, ce qui coûterait des centaines de millions d’euros qui seraient employés de manière bien plus efficace dans la prévention d’autres cancers, comme le cancer du sein, en France, qui tue douze fois plus que le cancer du col de l’utérus.

Et enfin, l’éternel argument des inégalités sociales…

Le vaccin contre le virus HPV permettrait de lutter contre les inégalités sociales. Que veut dire cette expression curieuse venant d’un organisme dont l’objectif est de promouvoir la santé publique, plus que les égalités sociales ? Est-ce une volonté spécifique des laboratoires pharmaceutiques ? Mon impression est qu’à défaut d’arguments scientifiques à donner, on nous sert une affirmation moraliste visant à semer le doute dans les esprits.

Que sous-entend cet énoncé ? Que les populations défavorisées rentreraient plus facilement dans la case des populations à risques ? Que ces citoyens ne seraient pas en mesure, comme les autres, de savoir ce qui est bon pour eux ? Qu’il faudrait donc leur imposer une manière de penser et d’agir pour s’assurer de leur santé ?

N’en déplaise à nos autorités, la santé de chacun appartient… à chacun. Et nous sommes tous capables de comprendre les enjeux d’une vaccination et des choix que nous posons pour notre santé. Et s’il est besoin de mieux former les citoyens pour qu’ils comprennent ces enjeux, alors c’est à l’école de jouer son rôle d’éducation, avec les parents, et dans ce cas vous serez d’accord avec moi pour dire qu’il vaut mieux donner cinq années de plus d’apprentissage aux enfants et de réflexion aux familles avant de leur proposer ce choix dont les conséquences sont potentiellement si graves !

- • Lisez la réponse du Professeur Henri Joyeux à l’interview du Professeur Roger Salomon dans le journal Sud Ouest.

- • Lisez le dossier complet et gratuit du Professeur Henri Joyeux sur les vaccins Gardasil et Cervarix, les vaccins contre le virus HPV.

Bien à vous,

Augustin de Livois

Président de l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle

Sources :

[1] Campagne contre la violence masculine dans le métro parisien

[2] Le rose est-il une couleur de luxe ?

[3] Pétition sur les épreuves du bac S : le ministère assure qu’il sera « bienveillant »

[4] Favier remet sa pétition à Valls

[5] Prostitution : pétition de célébrités contre la proposition de loi

[6] Les femmes paient les produits du quotidien plus cher que les hommes

Voir en ligne : Source de l’article...

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